Aujourd’hui, Fifi vous présente un de ses livres préférés : « Calpurnia » de Jacqueline Kelly.
« L’histoire se passe au Texas en 1899. Calpurnia est une jeune fille qui veut devenir naturaliste, c’est à dire une fille qui s’intéresse à la nature et qui veut comprendre les choses de la nature. Elle doit se confronter à être une jeune fille d’avant, ce qui voulait dire : faire de la couture, s’occuper de la maison , cuisiner et faire le ménage. Elle développe son esprit scientifique mais c’est difficile parce elle doit normalement passer son temps à faire des bonnes manières. Elle vit entourée de six frères, c’est la seule fille. Elle a un grand frère préféré « Harry. »
Son surnom est Cali. Seul son grand père l’appelle Calpurnia. Au départ elle a peur de lui. Elle se rapproche de lui au fur et à mesure parce qu’il est naturaliste et qu’ils partagent leur envie. Le point de départ de son amour de la science, c’est la découverte des vers de terre qu’elle arrose avec un arrosoir. Elle en parle à son grand frère bien aimé qui lui donne un petit cahier rouge. C’est là que tout va commencer.
J’ai aimé que Calpurnia et son grand père découvrent une nouvelle espèce de plante. J’ai aussi aimé que le grand-père soutienne sa petite fille alors que normalement elle doit coudre , cuisiner , faire le ménage et s’occuper de la maison.
Bref une histoire hyper cool, qui devrait plaire aux enfants.
Depuis que j’ai lu ce livre j’ai trop envie de devenir naturaliste ou scientifique ou chimiste ou guide !
J’ai hâte de lire le deuxième tome « Calpurnia et Travis » »
Nos activités de l’année dernière, que je n’avais pas pris le temps de publier ! Mieux vaut tard que jamais.
La châtaigne et le marron
Au programme : ramasser des châtaignes dans le jardin, la lecture « On se sent bien au jardin », escargots/châtaigne en pâte à modeler et un gâteau à la crème de châtaigne .
Le gland :
Au programme : lectures du livre « Le petit gland » . Ariane adore ce livre. Elle s’est attachée à lui je crois 🙂
Activités autour du champignon :
Au programme : lecture du livre « On se sent bien au jardin « , danse sur la chanson du livre » Bulle et Bob dans la foret » et soupe aux champignons que les filles n’ont pas aimée 🙂
La noix et de la noisette :
Au programme : ramassage des noix dans le jardin de mamie (cette année il n’y en a eu aucune!)et réalisation d’un gâteau aux noix , et de cookies aux noisettes à farine de châtaigne. C’était une première pour nous la farine de châtaigne et ben on a bien aimé !!!
Activités autours de La pomme
J’ai épinglé cette idée mais nous ne l’avons pas encore réalisée!
-Clafoutis aux pommes : une recette incontournable que nous réalisons très souvent avec toutes sortes de fruits.
La courge
Au programme : pâte à sel en forme de citrouille, lecture sur la courge avec le magazine « Fanette et Filippin ». Ariane est abonnée, il est top !!! Au menu : courge et pâtissons farcis 🙂 Un régal.
Je vous partagerai les recettes dans un autre post !
Elle dévore depuis cette été les histoires de la bibliothèque verte et de la bibliothèque rose. Une bonne occasion de redonner vie aux bouquins retrouvés dans les grenier de la famille!
Sa présentation :
« J’aime que les enfants soient plus malins que les policiers , le suspens et avoir l’impression que l’histoire est vraie . Les personnages sont attachants. Alice est intelligente et elle a une grande intuition. Dans le club des 5 et le clan des 7, les enfants ont chacun leur personnalité. Dans le club des 5, la petite dernière de la bande s’appelle Annie. C’est la plus jeune, celle qui a le plus peur. Il y a aussi Claudine , qui veut s’appeler Claude parce qu’elle préférerait être un garçon. C’est la plus boudeuse. François, le plus grand , est très gentil. Il n’abandonne jamais une enquête. Il donne l’exemple aux autres. Il y a aussi Mick qui taquine Claude. C’est le plus courageux. Il trouve souvent des solutions pour s’échapper. Mais Il faut dire que les méchants sont un peu nuls car ils laissent beaucoup d’indices. Et pour finir, il ne faut pas oublier le bon chien Dagobert , le 5ème membre du club. Toujours sur ses gardes, il alerte Claudine sa maîtresse. En bref , des histoires trop bien qui devraient plaire aux enfants
Après cette année très spéciale, je ne sais pas vous mais moi je ressens le besoin de faire un bilan, de positiver surtout !
J’ai pris un petit temps pour regarder mes photos et m’attarder sur mes souvenirs. J’étais contente de voir tout ce qu’on avait fait de sympa ces dernières années (et fière de moi d’avoir tenu un petit journal de notre quotidien , un petit peu d’autocongratulation ne fait pas de mal n’est ce pas!?) . A chaque fois que je fais la liste de mes petits bonheurs, ça me requinque pour un moment 🙂
Les vacances arrivent, elles seront spéciales pour nous car nous sommes en plein déménagement. Du coup c’est avec un peu de nostalgie que je vous partage mes plaisirs d’été. Mais on se rattrapera c’est certain! On sera encore plus contents de pouvoir se ressourcer et surtout de partager du temps avec nos proches! Vivement les retrouvailles, vivement les longs repas à philosopher sur tout et n’importe quoi pendant que les enfants se gavent de curly 🙂
En attendant , pour mieux patienter , je me souviens de ce qui fait du bien ;
1/ Découvrir les jolis villages de France et retrouver nos endroits préférés .
16/ Rentrer chez soi après un été chargé : retrouver ses petites affaires, savourer les derniers moments de vacances et se faire beaux pour la rentrée !
Voilà un sujet que je devrais bien « maitriser »en tant que professionnelle exerçant dans le domaine de la protection de l’enfance et pourtant les mots ne me sont pas venus simplement en tant que maman….
j’ai abordé la question avec de nombreux amis parents qui, souvent démunis, s’interrogeaient face aux interrogations de leur enfant ou de leurs propres inquiétudes. C’est ce qui m’a décidé à prendre le temps d’écrire sur ce thème (et aussi parce qu’en tant que professionnelle il me manquait des outils de prévention à partager avec les jeunes).
Je suis convaincue de l’importance de communiquer dès le plus jeune âge des informations aux enfants afin de les aider à reconnaitre une situation de danger. J’ai donc abordé le sujet avec mes filles dès leur entrée en maternelle et je réitère la démarche chaque année en adaptant le vocabulaire et les supports en cohérence avec leur âge. Je ferai de même pour pour mon fils car il serait faux de penser que les garçons ne sont pas concernés.
Parler des violences sexuelles c’est craindre de perturber les enfants, de leur faire perdre leur innocence mais en réalité c’est notre propre inquiétude que nous devons affronter en imaginant notre enfant en position de victime ou d’agresseur.
Mon expérience avec mes enfants m’a montrée qu’ils avaient déjà des connaissances insoupconnées (voir erronées) en la matière et qu’ils ne prenaient pas peur lorsque le sujet était abordé clairement, de manière directe. Tout d’abord, il se peut qu’un enfant montre spontanément de la curiosité par des questions ou des actes, dans cette situation éluder peut l’amener à se construire de fausses représentations. En effet, ne pas répondre à ses interrogations c’est l’exposer aux informations extérieures.D’autre part, lorsque l’occasion ne se présente pas nous pouvons devancer les questions. Il s’agira alors d’amener la discussion dans un contexte adapté comme la lecture d’un livre, ou le moment du bain..
Il est intéressant de procéder par étapes , en commençant par parler des violences en générale , puis de la notion de consentement, pour ensuite cibler le sujet des violences sexuelles.
Je vous partage aujourd’hui le fruit de mes recherches, à travers ces thèmes de réflexion :
1/ Nudité et pudeur
2/ Parler du corps et de la sexualité
3/ Aborder les notions de consentement et de violence
4/ Caractériser la violence sexuelle
5/ Informer sur la conduite à adopter en cas de danger
6/ Etre dans le dépistage continuel
7/ Avoir un comportement adapté en cas de révélations
8/ Supports « Mises en scène » pour informer et échanger avec votre enfant`
Etant donné la consistance de ce « programme », il n’est pas question de le présenter à son enfant en mode « pavé ». L’intérêt des multiples supports est de pouvoir aborder le sujet de manière régulière sous forme ludique, en lien avec l’âge de l’enfant. C’est cet aspect répétitif qui lui permettra d’augmenter sa vigilance. L’important est de choisir les supports avec lesquels vous vous sentez à l’aise, je vous conseille donc de les lire/visionner avant de lui montrer. Je vous parle par expérience car j’ai parfois été prise au dépourvu en découvrant des contenus en même temps que mes enfants. Comme rien n’échappe aux enfants, ma fille de 3 ans m’a dit lorsqu’elle m’a pris en flagrant délit de sauter les pages d’un livre : « Maman tu n’as pas lu cette page, je veux lire cette page » ! :) donc c’est toujours mieux d’anticiper !
1/ Nudité et pudeur
Quelques repères par âge :
Avant l’âge de deux ans, un enfant est à l’aise avec la nudité par confort. Nous avons tous cette image en tête du bébé si naturellement joyeux de courir tout nu en été.
Entre 2 et 5 ans , l’enfant découvre qu’il est fille ou garçon. Il différencie vers 3 ans homme et femme. Il aime se balader nu et regarder la nudité des autres. Il cherche à montrer à quel sexe il appartient. Selon Sylviane Giampino *, psychologue de l’enfance et psychanalyste, auteur du livre « Pourquoi les pères travaillent trop » cette étape de construction de l’identité sexuelle est cruciale car c’est à travers « la différence entre sexe, entre génération, entre vivants et morts , que des repères s’organisent, que l’enfant parvient à se situer dans un ordre et à savoir qui il est . »
La notion de pudeur s’acquiert avec l’âge. Il s’agit d’une norme véhiculée par notre société. Certains peuples traditionnels ont un rapport différent au corps et peuvent vivre nu sans gêne. Dans son livre »100 réponses de psy aux questions des enfants » Anne Bacus, docteur en psychologie et psychothérapeute, explique que l’enfant devient pudique quand il commence à « entrevoir le rôle du corps dans la sexualité. » Il comprend que les câlins faits à un enfant n’ont rien à voir avec la sexualité entre adulte. Vers 4-5 ans, il parvient à identifier que les autres pensent différemment de lui. Cette capacité lui permet de mieux intégrer les codes sociaux dont les notions d’intimité et de pudeur. Il peut commencer à se laver seul. Il est en capacité d’entendre que son corps lui appartient et que son sexe est un endroit privé.
A la puberté les questions s’arrêtent, l’adolescent se tourne vers d’autres interlocuteurs que ses parents mais cela n’empêche pas de laisser la porte ouverte.
Donner des repères claires à la maison
Je me posais la question de « la nudité » à la maison, notamment : Jusqu’à quel âge prendre le bain avec son enfant? Est ce que cacher son corps d’adulte ce n’est pas envoyer le signal que la nudité est « honteuse »? A travers mes lectures (Anne Bacus) et les émissions regardées*, j’ai relevé des conseils donnés par des professionnels de santé et des psychologues interrogés sur le sujet. Ces derniers évoquent de manière unanime la nécessité de respecter la pudeur des uns et des autres dans le cercle familial. Il n’y a pas de mode d’emploi mais il est important de s’interroger sur les limites et les conséquences de la nudité des parents sur le développement de l’enfant. Les professionnels évoquent une discretion à mettre en place à partir des 2, 3ans de l’enfant car « une nudité trop exposée peut etre perturbante pour eux et la sexualité des parents ne devaient pas être partagée d’une façon ou une autre. » Ils mentionnent qu‘il est important de dire « non »lorsque la curiosité pousse les enfants à toucher les parties intimes de l’adulte.
Quel est l’impact sur nos enfants? Comment aborder le sujet ?
Les abus sexuels ne doivent pas être le premier sujet lié à la sexualité dont on discute avec son enfant, au risque de lui donner une vision inquiétante pouvant impacter sa future sexualité. ll est important d’aborder le sujet en terme autre, neutre voir positif et de manière brève et simple.
Parler de sexualité :
« Faire l’amour c’est quand l’homme introduit son penis dans le vagin de la femme, ils se serrent trés fort , ils aiment beaucoup cela..c’est aussi de cette façon que l’on fait les bébés mais on peut faire l’amour pour le plaisir sans vouloir de bébé à chaque fois » (Anne bacus « 100 réponses de psy aux questions des parents »)
« Conduisons-nous simplement, comme on le fait pour n’importe quel autre domaine. On parle des beautés de la forêt, du plaisir à y aller, puis ensuite on dira qu’il y a aussi des dangers. . »(Jocelyne Robert est sexologue et auteure du livre « Te laisse pas faire« )
Ce n’est personnellement pas de cette manière que j’ai procédé et je le regrette. Animée par mon angoisse, j’ai tout de suite évoqué le sujet en terme de danger.
Certains penseront qu’aborder le sujet de manière positive pourrait donner le sentiment « d’encourager » l’enfant à avoir une sexualité précoce mais c’est faux. En fait, nous sommes parasités constamment par nos projections d’adultes. Par exemple par rapport à la masturbation chez l’enfant, nous éprouvons des difficultés à considérer cet acte comme naturel . Pourtant Les enfants ont besoin d’explorer leur corps et les organes génitaux en font parti. Heloise Junier, psychologue en crèche, explique dans un article du site « les pros de la petite enfance » que » ce toucher peut procurer un apaisement, du plaisir mais il ne s’agit pas d’un orgasme , ni d’une excitation sexuelle. » D’autre part, selon une étude américaine de juin 2019 ayant suivi près de 12 500 jeunes âgés de 9 à 18 ans, parler de sexualité avec ses enfants les incite à mieux se protéger, et n’avance pas l’âge de leur première fois. Les enfants ayant bénéficié de discussions ouvertes seraient plus susceptibles d’utiliser des préservatifs et d’être honnêtes avec leurs parents au sujet de leurs expériences sexuelles. La conversation sur le sexe a des bénéfices encore plus marqués lorsqu’elle a eu lieu avant l’âge de 14 ans, et lorsqu’elle a duré au minimum 10 heures au total.
Il est nécessaire de faire attention à la confusion amour et sexualité. Nous avons tendance à dire aux enfants « c’est parce qu’on s’aime qu’on a des relations sexuelles » mais gare à leurs interprétations car ils aiment beaucoup de personnes de leur entourage . C’est d’autant plus délicat que c’est souvent le discours des agresseurs (“c’est parce que je t’aime que je te touche, c’est normal entre personnes qui s’aiment”). L’enfant victime peut alors considérer le contact intime comme un acte légitime.
D’autre part, ouvrir un espace de parole avec nos enfants leur permet de ne pas s’enfermer dans de fausses représentations émanant de l’extérieur. Il est important d’aborder le sujet de la pornographie avec eux et de mettre en place un contrôle parental. En effet, plus d’un enfant sur 3 a vu des contenus pornographiques avant l’âge de 12 ans, la plupart du temps de manière non intentionnelle. Etre exposé à ce type de contenu trop jeune est une forme de violence. L’imaginaire et la sexualité se construisent par la brutalité de ces images qui façonnent des représentations chez l’enfant, qui ont des répercussions dans son rapport à l’autre (colère ou déception contre la partenaire qui n’est pas comme dans les films…). 14 ans est l’âge de la première consultation de sites pornos.Il existe un risque de dépendance à ce type de contenus (8% regardent du porno tous les jours et considèrent cette pratique comme un apprentissage). Les contenus de certains sites prônent : l’inceste, des pratiques violentes et affichent un mépris pour les femmes. Dans son livre Pornland, Gail Dines évoque la notion de « consentement à bafouer « selon laquelle les femmes aiment être humiliées et sont toujours prêtent pour une relation sexuelle car leur « non » cache toujours un « oui ». L’homme apparait comme un révélateur de la nature profonde de la femme avide de sexe mais honteuse de l’avouer. La femme est donc présentée comme étant en en recherche de violation .
Je vous partage le lien de cette plateforme gouvernementale destinée aux parents , dont l’objectif est d’aider à mettre en place un contrôle parental et à aborder ce sujet avec leurs enfants :
Il est important d’écouter les enfants quand ils parlent de leurs corps, de les prendre au sérieux (par exemple quand ils disent qu’ils ont mal , ou quand ils posent des questions considérées comme gênantes) et de les informer sur l’anatomie aussi bien masculine que féminine. Nous devons considérer qu’il s’agit de notre responsabilité de parents et ne pas tout déléguer à l’école ou à des professionnels de santé.
Pourquoi?
Le sujet est encore tabou. Aujourd’hui, les filles continuent à avoir honte de leur corps, à ne pas le connaitre. Nous sommes nombreuses à découvrir notre anatomie lorsque nous attendons des enfants, de nombreuses filles ne sont pas informées sur les règles et ne comprennent pas ce qui se passe dans leur corps à la puberté, voir même éprouvent de la honte. Pour Marie Hélène Lahaye juriste et auteure de « Accouchement : les femmes méritent mieux », il existe un manque de transmission entre femmes . Elle explique que dans les années 60 un message a été véhiculé incitant les femmes à ne plus partager leur expérience et à considérer le médecin comme le seul détenteur du savoir. Les mamans n’ont donc plus parlé à leurs filles, elles les ont emmenées chez le gynéco pour qu’il fasse le boulot. Il s’agit, selon la juriste, d’un non sens, car ni les médecins ni les sages femmes ne seraient formés à donner ces informations, particulièrement dans un contexte où il faut aller de plus en plus vite.
Un jeune qui n’aura jamais entendu le vrai mot pour désigner son sexe risque de ne plus employer de mot du tout plutôt que d’utiliser le mot d’enfant appris dans sa famille, ou d’employer des mots pas toujours très respectueux (“chatte”, « bite »…).
Nommer permet de distinguer les parties anatomiques (plutôt que de confondre fesses et vulve), nommer permet aussi à l’enfant de se faire comprendre, de parler avec les adultes de certains soucis intimes ou de certaines attitudes abusives. Maëlle Challan Belval, conseillère conjugale et auteure du livre “Osez en parler ! Savoir parler d’amour et de sexualité avec ses enfants”rapporte ainsi le cas d’une fillette qui ne savait pas ce qu’était l’érection, et qui a alors avoué, en l’apprenant, que c’était ce qu’elle sentait lorsqu’elle s’asseyait sur les genoux du chauffeur de bus.
Cette situation encourage le maintient de stéréotypes du genre et les rapports de domination. les violences sexuelles sont majoritairement genrées dans 9 situations/10 les violeurs sont des hommes. La majorité des viols ne résultent pas d’une frustration sexuelle mais d’une volonté de domination. Un dialogue avec nos fils visant à les rassurer sur leur anatomie et à leur parler du corps féminin pourra les guider vers une sexualité respectueuse.Les garçons sont soumis à de nombreux stéréotypes (notamment sur leur anatomie) associés à leur virilité, ces idées fausses sont sources de souffrance et de comportements inadaptés. Ils se déconnectent de leur empathie et de leur émotions pour supporter ces injonctions, notamment celle d’être « un étalon du sexe ». D’ailleurs , selon Gail Dines, une des raisons qui les poussent à regarder du porno vient du fait qu’il s’agit de sexe facile à obtenir sans risque d’être rejeté ou de se sentir ridicule.
3/ Aborder les notions de consentement et de violence en lien avec les droits fondamentaux de l’enfant
Réfléchir à son propre rapport au consentement
Cette réflexion m’a amenée à prendre conscience de la nécessité à m’interroger sur mon propre consentement et sur ma capacité à dire « non » de manière générale. J’avais déjà réfléchi à cette question lors de mes grossesses en lien avec le consentement à certains actes médicaux. Le sujet est en fait trés vaste et concerne tous les domaines de la vie. Je pense qu’il mérite une conversation avec soi-même, qui peut d’ailleurs faire ressurgir des moments difficiles de notre histoire. Je pense aussi que c’est ce qui nous empêche ou nous pousse à aborder le sujet avec nos enfants, d’où l’importance d’ avoir d’une petite introspection avant d’aborder le sujet avec son enfant.
Tout commence dès la petite enfance :
Faire preuve de cohérence :
« L’enfant ressent par le corps il ressent dans la manière dont on s’occupe de lui ». (Sylviane Giampino)
« « Lors des soins du quotidien, il est essentiel de toucher les bébés avec le plus grand des respects , d’êtres attentif à leurs manifestations corporelles, de les prendre en compte. » (article les professionnels de la petite enfance »Article rédigé par : Monique Busquet « agressions sexuelles, la prévention commence dès le plus jeune âge)
Sur le papier cela semble évident? pourtant la réalité est toute autre. lorsque mon bébé se débat quand je le change ou que je le mouche, je réalise que je le force pour « son bien » ou parce que je suis pressée . Idem pour la nourriture, je detourne son attention pour lui mettre la cuillère dans la bouche quand je sens une réticence…. En transit, il m’arrive également de le changer à la vue de tous, considérant implicitement qu’il est trop jeune pour avoir une intimité.
En fait , nous ne sommes pas sensibilisés à cette question, ce fut pour moi une révélation de lire sur le sujet. J’ai eu 3 enfants et ce n’est que pour le dernier que j’ai changé certaines pratiques. Bien sûr que c’est le parent qui sait ce qui est bon pour son enfant, il n’est pas question de faire tout ce dont il a envie surtout s’il s’agit de sa santé mais il y a une nuance entre « en faire un tyran » et le rendre acteur des actes qui concerne son corps il me semble. Depuis cette prise de conscience, je travaille sur ma patience et je cherche à demander à mes enfants leur participation pour qu’ils acceptent le soin. Je n’y arrive pas toujours mais je garde en tête que mon comportement envoie un signal à mes enfants sur le fait qu’ils sont maitres de leur corps. Parfois, quand on impose, on pense ne pas avoir le choix mais ce n’est pas toujours vrai. Nous nous laissons souvent envahir par nos propres émotions : stress, mécontentent… Par exemple, hier j’ai administré de force un médicament à ma fille fiévreuse . Je me suis sentie mal à l’aise avec cette pratique, pas la peine de s’autoflageller (ce qui est fait est fait)mais je me suis dit qu’il fallait écouter cette gène. Aujourd’hui, j’étais moins stressée, j’ai pris le temps de lui donner différemment et j’ai réussi à obtenir son consentement. J’essaye également de cesser d’insister pour que mes enfants mangent ou pour qu’ils me fassent des câlins, c’est difficile avec ma petite qui a appétit de moineau ou lorsque je me donne du mal pour réaliser un plat mais je suis convaincue que la méthode du forcing aboutit la plupart du temps à un résultat insatisfaisant. Je ne vois pas comment mes enfants pourraient comprendre le sens du consentement si je leur envoie des signaux contradictoires. Si j’insiste constamment comme une malade, ils feront pareil avec moi et avec les autres et ne respecteront pas le positionnement de l’autre. Et après je me demanderais mais pourquoi ils sont si « tannants »:) , par imitation peut-être?! 🙂
Favoriser l’autonomie, faire confiance
Anne Bacus, dans son livre « 100 réponses de psy aux questions des parents », expliquent que les enfants surprotégés sont plus vulnérables car ils n’ont pas appris à se défendre. Donc encore une fois à nous de faire un travail sur nos angoisses pour les laisser s’autonomiser car ils gagneront en confiance en eux.
Cette démarche concerne aussi bien les garçons , que les filles. Les garçons ne sont pas épargnés par les violences sexuelles 22% des plaintes les concerne. Les études montrent que les hommes ne s’interrogent pas à l’âge adulte sur leur propre consentement, une situation qui interroge sur la façon dont nos garçons se sociabilisent.
Pour commencer, il est plus simple de prendre des exemples de la vie pas forcement lié à la sexualité. Dans son livre « Tu seras un homme Féministe mon fils », Aurelia Blanc propose de partir de ce type de questions » : « Tu es entrain de dormir et ta soeur te coupe les cheveux pendant ton sommeil, tu es d’accord? tu n’arrives pas à te faire des copain et un camarade te dis vole et je serai ton ami , tu es d’accord? si tu le fais sous la pression es tu vraiment consentant? »
En effet, de nombreuses situations permettent de parler du consentement avec les enfants, il nous le font bien savoir quand ils nous disent « non » d’ailleurs » Je m’efforce de ne pas m’en tenir uniquement aux discours et de mettre en pratique chez nous:) Leur apprendre à respecter le consentement d’autrui c’est très fatiguant :). On a envie de fermer les yeux lorsqu’il faut reprendre à chaque fois qu’un enfant force son frère ou sa soeur à faire une activité, un câlin mais je suis persuadée que ça chemine…
Anne Bacus, propose de dire aux enfants que « Non ce n’est pas impoli de dire non. » Il est important de régulièrement rappeler à nos enfants que si un contact physique les met mal à l’aise, ils ont le droit de demander d’arrêter même si la personne à autorité sur eux, même si cela ressemble à un jeu.
L’affiche d’Elise Gravel sur le consentement est un bon support, adapté aux jeunes enfants.
Je vous partage également les livres que J’ai sélectionné pour aborder le sujet
Pour les plus petits : à partir de 3 ans « Petit doudou n’a pas peur », Pour la même tranche d’âge, il y a aussi « Non dit petit monstre »
« J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle » de Joe Witek et « Les Impatientes » de Djaili Amadou Amal (Prix Goncourt Lycéen) qui traitent de la question du mariage forcé.
« Le plongeoir » d’Elsa Devernois, il s’agit d’un recueil de 3 histoires courtes. Le consentement, la Domination masculine, injonction à la virilité, sidération des victimes, difficultés à dire non, sont les thèmes abordés dans ces nouvelles. »
Cette vidéo qui explique le consentement à une relation sexuelle en utilisant une allégorie avec une tasse de thé.
Expliquer le droit fondamental à ne subir aucune violence
Pour cela, vous pouvez partir de la définition des violences en général. Le livre de Catherine Dolto est bien adapté à cette démarche, notamment pour les jeunes enfants.
Ensuite, avec les enfants d’âge primaire, il est intéressant de parler des droits de l’enfant, ce qui fera d’ailleurs écho à des interventions qu’ils ont à l’école sur le sujet. Je vous propose comme supports : le livre « le chaperon voit rouge », le cahier Filliozat « les droits de l’enfant », et l’affiche téléchargeable sur le site Hoptoys. Ils vous aideront à expliquer aux enfants leurs droits fondamentaux à ne subir aucune violence physique, psychique, sexuelle, mais aussi à leur faire comprendre qu’ils n’ont pas le droit d’humilier, de faire du mal , de forcer quelqu’un.
ET surtout ce rapport « Prévention des violences sexuelles envers les enfants » de Muriel Salmona présidente de l’association « Mémoire Traumatique et victimologie », je l’ai trouvé très complet! J’ai tenté d’en résumer les points clés.
Je joins ce livret « sur les violences sexuelles » illustré de Caroline Gaujour illustratrice , qui apporte : une définition, des chiffres et aborde le sujet des conséquences psychologiques.
la violence sexuelle c’est utiliser le corps de l’enfant comme objet , en niant ce qu’il peut ressentir. On la différentie de la sexualité consentie entre personnes ayant atteint la majorité sexuelle. On explique la distinction entre caresses permises et défendues. C‘est une violence qui ne fait pas forcement mal mais qui est gênante, qui fait peur et donne des sensations bizarres, une violence qui fait se sentir honteux.
Phrases que l’on peut utiliser : « si on te touche, on t’oblige à voir ou à toucher des parties sexuelles de ton corps (on peut lui montrer sur une poupée) ou du corps d’autrui , si on se frotte le sexe contre toi, si on t’embrasse sur le corps et que tu ne veux pas , si on te demande de te déshabiller, si on veut prendre des photos de toi nu , si on te fait regarder des films pornographiques, si on te fait faire des actes sexuels », « si on te met un objet, ou un doigt dans les partie intimes (nommer le sexe et l’anus) , un sexe ds la bouche ou dans ton sexe ou ton anus , ou si on t’oblige à mettre un doigt ou ta bouche sur/dans les parties intime d’une personne «
Ces mots peuvent paraitre « crus » et difficiles à prononcer devant des enfants. Personnellement c’est après plusieurs années de sensiblisation ponctuelle sur le sujet que j’ai passé le cap auprès de ma fille de 7 ans. L’échange a été rapide. Il s’est bien passé, elle s’est montrée attentive à mes propos.
Pour ma fille de 3 ans, j’ai profité du bain pour lui montrer » les parties » intimes et lui dire que personne ne devait les toucher. Quelques jours plus tard, je lui ai lu « Zizi et Zezette » afin de lui donner des informations sur l’anatomie. J’ai laissé trainer le livre dans sa chambre et elle m’a demandé spontanément de lui relire à plusieurs reprises.
On parle plutôt de pédocriminel sexuel que de pédophile qui signifie « qui aime les enfants »
On informe que les agressions sexuelles sont interdites par la loi aussi bien pour un adulte que pour un mineur
Qui ? L’informer des comportements anormaux
Il est important que les enfants soient avertis que les agresseurs sont plus souvent des personnes proches que des inconnus dans la rue (à 94%, à 52% ds le cadre familial) et de les aider à comprendre que l’agression peut se déguiser en gentillesse. La majorité des viols ont lieu au domicile et sont rarement le fait de malades mentaux. 81 % des victimes de viol sont des mineurs, 64% des agresseurs ont moins de 24 ans.Les prédateurs repèrent les personnes vulnérables, les personnes handicapées sont plus souvent victimes.
Comment procède les pédocriminels ?
Revenir sur la notion de secret : il n’y a pas de secret pour des faits aussi graves. Les agresseurs peuvent user de stratégies, faire croire à leur victime que c’est pour son bien, pour jouer, parce qu’il l’aime, parce qu’il la considère comme une grande personne digne d’être initiée, … Dans tous les cas l’agresseur sait que même un enfant qui ne dit pas « non » ne veut pas, que l’enfant peut être sidéré et ne pas comprendre tout de suite, qu’on peut avoir envie de dire « non » sans réussir à le dire.
Rappeler qu’un adulte n’a pas le droit de se comporter comme un amoureux ou une amoureuse avec un enfant permet d’ancrer le caractère anormal de cette situation dans la tête de l’enfant et qu’il n’en est pas responsable si cela lui arrive.
Certains agresseurs donnent de l’alcool et des médicaments aux enfants pour les rendre plus vulnérables.
Informer sur les dangers d’internet
5/ Informer sur la conduite à adopter en cas de danger
La méthode des 3 questions à se poser fonctionne bien :
Qu’est ce que je ressens en moi?
Est ce que si je vais où on me dit mes parents seront au courant ?
Est ce que si je suis en danger je pourrais demander de l’aide?
Leur rappeler leur droit à dire « non ».
Crier s’ils s’ont face à un danger. On peut s’entrainer à crier à la maison.
S’enfuir s’ils ressentent que ce qu’on leur fait n’est pas normal même si la personne a autorité sur eux
Se réfugier dans un magasin
Connaitre par coeur le numéro de ses parents
Sur internet :ne pas donner son adresse, ne pas accepter d’invitations secrètes, refuser de se montrer nu.
6 / Etre dans le dépistage continuel :
Envoyer signal fort à son enfant, lui montrer qu’on se préoccupe de sa sécurité, lui offrir un espace de parole. L’enfant pose des questions sur la sexualité tout au long de son développement, il faut essayer d’y répondre sans gène. Il ne suffit pas de lui apprendre que son corps lui appartient car meme averti il ne saura pas toujours se défendre. Il est important de lui demander régulièrement comme il va , s’il ne subit pas ou n’a pas subi de violence, de choses gênantes, si personne ne lui a fait de mal, ne l’a touché ou ne lui a demandé de le toucher . S’en tenir à la prévention c’est risquer de culpabiliser l’enfant qui s’en voudra de ne pas avoir réussi à se défendre.
Observer son enfant : Il s’agit d’être attentif à un changement de comportement : un intérêt accru pour tout ce qui est sexuel en décalage avec son âge , une masturbation et des frottements compulsifs, des scènes sexuelles avec jouets, l’introduction d’objets dans les parties intimes, des symptômes somatiques….
Etre vigilant par rapport à un adulte ou un ado qui chercherait à créer un lien particulier avec l’enfant : qui veut faire des sorties seul avec l’enfant , qui offre des cadeaux…
7/ Réagir en cas de révélations
Ecoutez l’enfant sans le harceler de questions
Ne pas minimiser même si l’enfant n’a pas l’air traumatisé
Prendre en compte même si ses propos semblent incroyables
Lui dire qu’il n’est pas responsable
Le remercier d’avoir parlé et le rassurer sur le bien fondé de s’être confié, lui dire qu’il n’existe pas de secret dans ce cas de figure
Protéger la victime en l’éloignant immédiatement de l’agresseur
Lui dire que c’est interdit par la loi et qu’elle doit être protégée en informant les autorités compétentes : police, gendarmerie, numéro 119.
8/ Supports « Mises en scène » pour informer et échanger avec votre enfant :
Les informations données à un enfant sur la sexualité doivent ainsi être actualisées, augmentées, enrichies au fur et à mesure que l’enfant grandit
Le film mon corps c’est mon corps : Le support est certes vintage, on se retrouve plongé dans un univers des années 80 mais le contenu est tout à fait d’actualité. Les mises en situation permettent à l’enfant de mieux appréhender la notion de consentement, les situations de danger, et les réactions à adopter. Les enfants d’une classe commentent les scènettes ce qui permet de capter l’attention du jeune spectateur qui s’identifie à eux. Ma fille de 7 ans s’est montrée réceptive au contenu. Elle m’a posé des questions à l’issue du visionnage. La chanson répétitive permet aussi « d’ancrer » les informations dans l’esprit de l’enfant.
Le questionnaire « Permis de Prudence » est un quizz qui permet de faire ;le point avec son enfant sur les comportements à adopter . https://permisdeprudence.fr/brochure/enfants .
Cette vidéo à destination des ados montrant concernant les « photos dénudées sur les écrans «
Selon une étude coordonnée par le Centre Hubertine Auclert et réalisée par l’Observatoire Universitaire International d’Éducation et Prévention (OUIEP) de l’Université Paris Est Créteil, 17% des filles et 11% des garçons déclarent avoir été confrontés à des cyberviolences à caractère sexuel par le biais de photos, vidéos ou textos envoyées sous la contrainte et/ou diffusées sans l’accord et/ou reçues sans en avoir envie.
En effet, les adolescents ne mesurent pas toujours les risques du sexting, le fait d’envoyer des sextos (photos ou vidéos sexuellement explicites, que l’on appelle aussi des nudes) par webcam ou par messages même si cette diffusion est illégale.
Le livre d’Isabelle Filliozat, Psychothérapeute et Margot Fried-Filliozat, coach en relation intime et sexuelle « Sexperience » à destination des parents et des ados pour répondre à leur questions, et developper leur compétences émotionnelles et sociales. A laisser trainer pour que son ado puisse s’en saisir 🙂 à partir de 13 ans.
Conclusion : nous avons tous un rôle à jouer!
Les violences sexuelles restent un sujet tabou, qui commence à être dévoilé au grand jour suite aux affaires d’inceste récemment médiatisées et au mouvement #MeTooInceste. Face au manque de prévention en terme de santé publique, au manque de formation des professionnels, aux délais d’attente des prise en charge psychologique des victimes, il est important d’agir. Ce guide est une petite bouteille jetée à la mer dont l’objectif est de servir une grande cause car nous manquons cruellement d’outils pour aborder ce sujet. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, en sensibilisant son enfant et en considérant le sujet comme cause nationale. C’est en pensant collectivement que viendra le changement.
Pour l’Anniversaire et le Noel de Faustine, nous avons fait comme chaque année un mixte de cadeaux choisis et cadeaux surprises. Avec l’arrivée de little Sam, nous avons mis de côté les jeux de société pour un temps. J’ai privilégié les jeux en solo et les univers oniriques et magiques !
1/ Mini Monde
Je ne suis pas fan des Barbies, l’année dernière j’avais opté pour la poupée Lammily. Cette année, nous avons choisi ensemble la poupée Lottie (19Euros) et les enchantimals (10 Euros). A son âge, elle joue encore pas mal avec des figurines. J’ai opté pour les playmobils easy dreamers (14Euros). Elle choisi : le car poupées lol.
J’ai axé les cadeaux sur deux thèmes :
2/ Harry Potter :
Faustine a découvert récemment l ‘école des sorciers et cet univers lui a bien plu. Voici ce que j’ai trouvé de sympa : j’ai choisi la poupée Hermione (20 Euros) et le choixpeau (39 Euros) magique qui parle. Elle aura à une autre occasion le kit pour fabriquer des potions (29Euros) et le déguisement (17Euros).
3/ Alice au pays des merveilles :
Avec sa mamie, nous avons choisi l’univers d’ Alice aux Pays des Merveilles. Au programme : un puzzle djeco (10Euros), un livre CD Alice (24euros), un déguisement d’Alice (20 Euros) et un livre d’Enigmes Kimane éditions (14euros).
4/ Le coffret CD de Kids united …
Parce qu’elle est fan et qu’on va passer des bons moments à chanter à tue tête en famille ! un bon défouloir! (21 Euros)
5/ Les bonnes idées des proches :
Le coffret tricotin Djeco et le journal intime avec feutre magique, beaucoup de kits de cette marque sympa pour cet âge.
Elle a aussi eu une machine à coudre par sa tata. Elle reste abonnée au magazine Tchika.
Je vous partage ma sélection, quelques trouvailles vraiment sympas sur le net. Le problème c’est que maintenant je les veux tous!
Le plus odorant : un calendrier aux odeurs d’encens, sapin, pain d’épice… 24 euro
Le plus kidsfriendly : des perles à repasser 20 Euros
Le plus mimi vintage : chaque jour un petit personnage pour donner vie au village marque petitcollage 23 Euros
Le plus romantique :
Chaque jour un nouveau charms pour un bracelet. La jolie boite pourra être conservée comme une boîte à bijou ou à secret. 25 Euros
Le plus écolo : A remplir de gourmandises, mots d’amour, moments à partager ensemble, trésors de noel… Verbaudet 20 Euros, réutilisable en plus !!! sympa la tradition de le retrouver chaque année.
Le plus attachant :
Ici on l’aime beaucoup. Il faut dire qu’on est attachés aux personnages de Bathzar et son doudou pépin. On aime les suivre dans leur préparation de noel et en savoir plus sur les traditions de cette fête.
Le plus family friendly :
Calendrier de l’avent Maison : chez photobox , pour se remémorer en famille les temps fort de l’année. J’adore l’idée! 10 Euros
homemade
Parce qu’on peut recycler des objets de la maison en objet déco super tendance
La guirlande avec des moments à passer en famille : modèle dans le « bubble guide familial » (livre de bricolage mais pas que , je conseille) , une jolie manière de trouver du temps à passer en famille. A chaque jour son petit moment.
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Le plus foot friendly :
L’année prochaine, je teste ce calendrier fabriqué avec une étagère murale pour chaussures, j’aime beaucoup le rendu et surtout on peut mettre pleins de trucs dedans!!!
Le plus penderie friendly : Nous avons opté pour celui-ci cette année car il a l’avantage d’être facile à fabriquer et ne nécessite pas trop de matériel !!! Les filles en font un pour nous et nous un pour elles ! Chaque jour, elles préparent deux boites des dessins à mettre dedans. Elles sont ravies de nous faire des surprises.
A défaut de partir en vacances on peut fabriquer son propre village de Noel à la maison 🙂 vous pouvez trouver le tuto avec tous les imprimés sur le blog mon petit nuage.com
Mon chouchou :
Alors la je suis fan, c’est incroyable ce qu’on peut faire avec des rouleaux de papiers toilettes 🙂 tuto sur momes.net
Voila de quoi créer un bon suspens en attendant le jour J… Un peu de magie ici pour une petite CE1 qui ne croit plus au père Noel !
Comme chaque année, je vous partage les listes de Noel et d’anniversaire de mes enfants. Voici Celle d’Ariane , au programme beaucoup de puzzles (elle ne les aura pas tous!!) , des jeux de motricité, d’imitation, des déguisements, des chansons et de la lecture. Les thèmes abordés concernent essentiellement le quotidien et la nature.
Puzzle tactile Janod 18Euros
Puzzle les étapes de la journée Djeco 12 euros
Puzzle des émotions Djeco 7,50 euros
Déguisement renard 20 Euros
Lampe Kidopop 27Euros avec ses 6 bandes de films interchangeables: un vaisseau spatiale, un autre dans un monde sous-marin… Ariane est fan, fan, fan.
Gâteaux Pirates Deco 17 Euros
Jeu Loktou de serrure Djeco 18 Euros
Memory des sons , l’enfant doit retrouver les 6 paires de cylindres bleus et rouges ayant le même son. 20 Euros
30 Euros
Jeu des couleurs Moulin Roty 8 Euros
Pierre de rivière Gonge pour parcours de motricité 49 Euros
Puzzle « Cycles de la vie » clémentoni 11Euros
Puzzle Beleduc Cycle de vie citrouille
Puzzle corps humain Ouch Puzzle 18 Euros
Puzzle Deco 7 Euros
Déguisement petit chaperon rouge 25 Euros Oxybul
Un abonnement au magazine Fanette et Filipin qui suit les saisons gros gros coup de coeur pour nous. Au programme : des histoires en connexion avec la nature avec de belles illustrations , des recettes de cuisines et bricolages de saison. Un magazine qui plait autant à Ariane qu’à Faustine.
Je pensais ne pas faire de préparation à l’accouchement pour mon 3ème enfant, les motifs : faute de temps et parce que je connaissais déjà le contenu proposé par l’hôpital. Pour ma première grossesse, les rencontres à la maternité m’avaient permis de me familiariser avec les lieux mais le contenu de la préparation ne m’a pas vraiment marqué. Malgré tout, il y a quelques temps, j’ai commencé à cogiter sur la peur du post-partum, surtout concernant la gestion du quotidien : 3 enfants à la maison ça met la pression ! Durant ce confinement, j’ai ressenti des inquiétudes exacerbées par le contexte : je me suis imaginée accoucher seule, dans un environnement peu sécurisant. Je voulais alors reculer un maximum le moment d’accoucher ! J’ai ensuite ressenti le besoin de me préparer, de me remplir de positif et de confiance en moi. Troisième grossesse ou pas, j’ai pris conscience qu’ il restait important de se mettre dans un état d’esprit pour accueillir un enfant et de prendre du temps pour soi. J‘ai suivi les conseils de proches en lisant le livre « Le mois d’or » et j’ai bénéficié de la préparation à la grossesse virtuelle de Karine la sage femme sur Quantikmama. Au départ, cette démarche renforçait mon amertume et ma crainte de l’isolement en mettant l’accent sur la place centrale occupée par l’entourage dans cette aventure. Mais progressivement, je me suis laissée guider, en appréciant particulièrement que les auteurs considèrent la grossesse et le post partum comme une période sacrée de la vie, comme un rite initiatique. J’ai eu un déclic, celui d’arrêter de culpabiliser de prendre du temps pour ma grossesse , enfin plutôt de m’y autoriser enfin alors que j’avais jusqu’alors du mal à l’investir. Aujourd’ hui, je suis plus en phase avec moi même et plus confiante pour la suite des événements. Dans ma conception , la préparation ne me concerne pas uniquement, c’est toute de la famille qui va être impactée par l’arrivée de ce tout petit. C’est ce qui m’a amenée à avoir pas mal d’échanges sur le sujet avec mon mari et à inclure mes filles dans ce processus.
Je vous partage les éléments qui m’ont intéressés et que je tente de mettre actuellement en pratique.
Mes Sources inspirantes :
Livre le mois d’or :
Un ouvrage qui traite du post partum, je le trouve particulièrement interessant dans le cadre d’une première grossesse.
La préparation virtuelle proposée par Karine La sage Femme et Julie Bonapace
Il s’agit d’une approche holistique qui prône une conception de l’accouchement naturel, le rapport au pharmaceutique n’est pas dénigré mais il n’est pas considéré comme un automatisme.
Même si vous vous orientez vers un accouchement médicalisé (ce qui est mon cas) avec péridurale, cette approche est intéressante car elle nous apprend à mieux connaitre : les étapes de l’accouchement, ce qui se passe dans notre corps , et les enjeux psychologiques. Le contenu est bien plus étoffé que celui qui m’a été proposé par la maternité. La préparation à la gestion de la douleur aide à gérer le travail et l’accouchement. Dans le cas où vous ne pourriez pour X raison pas bénéficier de la péridurale vous ne seriez pas prise de cours. On ne sait jamais de quoi sera fait demain!
Vous trouverez sur Site Quantikmamahttps://quantikmama.com (préparation payante) des vidéos et podcasts sur :
la préparation à l’accouchement.
La gestion de la douleur
Le post partum
Des méditations
Qui prodigue cette préparation?
Karine la sage femme : Karine est sage femme et doula. Elle est spécialisée en approche quantique.
Julie Bonapace a inventé la La méthode Bonapace de préparation à la naissance. Cette approche sert à contrôler la douleur durant les dernières semaines de la grossesse et pendant l’accouchement. La démarche se base sur plusieurs recherches et a pour objectif d’augmenter les compétences du couple à vivre la période périnatale. Elle est enseignée est utilisée dans les maisons de naissances et les maternités des hôpitaux du Québec.
La partie sur le post partum prône une approche de la parentalité proximale (allaitement, cododo, portage…) . Elle donne des conseils favorisant le retour à l’équilibre psychologique et physique de la mère, le bien être du couple et de la famille en général .
Les prises de positions et le travail réalisés par Marie Hélène Lahaye
Marie Hélène Lahaye est une Féministe, blogueuse , auteur du blog « Marie accouche là « qui traite particulièrement de la question des maltraitances dont peuvent être victimes des femmes pendant et autour de la période de l’accouchement.
Ces articles m’ont permis d’approfondir ma réflexion sur la médicalisation de l’accouchement et la considération sociale du post partum , aboutissant à une affirmation de mes choix et de mes convictions. Nous sommes là dans le cadre du militantisme !!!
Les travaux de Michel Odent :
Je n’aurais malheureusement pas lu ses livres avant mon accouchement mais j’ai consulté de nombreux articles concernant ses prises de positions.
Michel Odent était chirurgien obstétricien, il est à l’origine du concept d’accouchement en salle de naissance:. Il a mis en évidence « la persistance d’un hiatus entre ce qui se passe dans les maternités et ce qui est publié à la lumière des données scientifique actuelles » , en prônant notamment un retour à l’intimité. Selon lui, « les femmes devraient pouvoir accoucher dans un lieu intime et silencieux, dans la pénombre, où la température est suffisamment élevée et où elles ne se sentent pas observées. »
Les conseils de Bernadette de Gasquet
Je me suis intéressée à ses conseils concernant les positions à adopter durant le travail et l’accouchement. Ainsi qu’à ses méthodes pour aider notre corps à gérer les douleurs et se remettre de l’accouchement : ceinture physiomat et rééducation abdominale.
Médecin et professeur de yoga, Dr Bernadette de Gasquet associe dans son travail l’approche corporelle, les savoirs traditionnels et la médecine moderne. L’approche du Dr de Gasquet a des applications non seulement dans la maternité mais dans le travail des abdominaux, la protection du dos, du périnée, la relaxation, la respiration, les problèmes de transit et concerne tous les âges de la vie.
Les approches concernant l’accueil du bébé d’Isabelle Filliozat , psychothérapeute.
1/ Preparer l’accouchement
Se projeter, mentaliser : tenir un journal de grossesse avec ses souhaits de naissance, visualiser son accouchement de manière positive et répétitive avec de plus en plus de détails, s’imaginer vivre son post partum et écrire « son mois d’or » idéal, avoir une discussion de couple sur l’organisation autour de la naissance (le livre le mois d’or propose une liste de questions à se poser en couple pour guider cette réflexion) , aménager son intérieur (investir dans un lit King Size a changé notre vie!), chercher des relais, congeler des petits plats pour être tranquille à l’arrivée du bébé (j’avais vraiment joué le jeu pour la naissance de Faustine et j’en étais très contente mais je n’ai pas eu le courage pour mes autres grossesses)
Concernant mes souhaits de naissance, je souhaite avoir un accouchement le plus naturel possible. C’est à dire éviter au maximum d’être déclenchée. J’ai déjà vécu un déclenchement et je ne remets pas en cause les raisons médicales mais je n’ai pas été informée sur cette pratique (surement pour ne pas m’inquiéter mais tout de même j’aurais aimé savoir). Il existe, en effet, un risque non négligeable que le col ne se dilate pas et que le bébé supporte mal des contractions qu’il n’est pas prêt à subir, un recours à la césarienne est plus souvent envisagé dans ce contexte. J’envisage également de pouvoir adopter d’autres positions que la position gynécologique contrairement à mes deux autres accouchements. Je ne savais pas jusqu’alors que je pouvais aider mon bébé à venir à ma rencontre! La péridurale me rassure mais je comprends celles qui font le choix de la refuser. Je suis apaisée d’avoir suivie une préparation qui me donne confiance au cas où je n’en bénéficierais pas. Mon autre souhait concerne le désir de calme et de silence à l’arrivée du bébé ainsi que l’assurance qu’il puisse bénéficier des soins qui favorisent sa santé (cf cordon ombilical) . Concernant la recherche des relais, nous ne pourrons probablement pas faire appel à la famille en post-partum mais nous avons décidé que l’accueil du bébé et la recherche d’un nouvel équilibre familial serait notre priorité, nous ferons passer tout le reste après : situation professionnelle, maison rangée, devoirs des enfants… C’était important d’avoir une discussion de couple à ce sujet et d’être raccord. j’avais repris très vite « mon intendance » après la naissance de ma deuxième fille parce que je me sentais en forme . Un mois plus tard sont apparues des douleurs au niveau du sacrum/hanche , elles ont duré plusieurs mois. Je me suis toujours demandée si ce n’était pas la résultante de cette reprise d’activité trop rapide, une sorte d’effet boomerang.
Je vous partage également mes souhaits de post partum pour cette ultime expérience du mois d’or : du calme dans la chambre, des moments de tête à tête avec le bébé, peu de déplacements et de visites, passer du temps au lit, moins d’usage du smartphone.
être au sommet de sa santé : consommer des aliments riches en fer et en vitamines C. J’ai consulté les études réalisées à ce sujet, Les dattes et la tisane de framboisier auraient une influence sur l’accouchement. Les dattes contiendraient de l’ocytocine ce qui leur permettrait d’exercer une action sur les contractions utérines. Leur consommation régulière ( 5/6 par jour à partir de 36 semaines de grossesse) le dernier mois de grossesse réduirait considérablement le temps d’accouchement. Je teste actuellement, je vous ferai un petit retour. Ne souhaitant pas accoucher en avance, j’avais peur d’en faire trop mais le dernier mois de grossesse entamé , c’est plutôt bien que le col soit déjà ouvert en fait (confirmation par la gynécologue qui me suis actuellement) . Il faut voir les séquences de contractions durant les dernières semaines comme une embarcation vers le travail, vers la rencontre avec notre bébé. Au 3ème trimestre, ne ne devrions donc pas hésiter à marcher, nager, nous accroupir, pour faciliter l’ouverture du col de manière naturelle et progressive (avoir en tête : » mon col va être le reflet de la manière dont je me comporte« .) Comme dirait Karine la sage femme : « c’est du travail gratuit pour l’accouchement. » Donc je prends, je prends, je prends. Personne ne me l’avait jamais dit, il m’aura fallu 3 grossesses pour envisager les choses sous cet angle !
Découvrir sa propre histoire de naissance : Nous avons grandi dans un contexte de médicalisation, les échanges entre femmes sur l’accouchement sont empreintes de tabous ou envisagés sous l’angle de la douleur et de la crainte. Cette carence de transmission est relatée dans beaucoup d’écrits, un retour à la sororité est souhaité par de nombreuses femmes. Dans sa préparation à l’accouchement, Karine la sage femme nous encourage d’ailleurs à parler avec notre mère de notre naissance et à observer les mots utilisés (connotation positive ou négative). Nous verrons dans un autre paragraphe que le vécu de l’accouchement impacte le devenir de l’enfant et de la relation avec ses parents également.
Etre bien informée, participer aux décisions de santé : j’en avais déjà parlé dans un article précédent. Il faut oser, notre consentement pour certains actes est indispensable. Les soignants ont un devoir d’information. Ne vous censurez pas, posez des questions et dite parfois dire « non ». La encore, il m’aura fallu 3 grossesses pour adopter ce positionnement. Vous pouvez rencontrer plusieurs sages femmes en libéral et choisir celle avec laquelle vous vous sentez le mieux, choisir le lieu de naissance en fonction de vos attentes est également important. J ‘ai choisi l’hôpital public car mes grossesses sont à risques en raison de troubles de la coagulation sanguine mais j’aurais préféré accoucher en maison de naissance. Le critère géographique me semble important, la maternité se situe vraiment à côté de mon domicile. Un vrai point positif : elle donne une place importante aux papas , en les incluant dans la préparation à l’accouchement. Pour cette dernière grossesse , j’ai fait attention au choix du médecin (ma gynécologue de ville n’assurant pas les suivi de grossesse, j’ai été suivie à la mater ) , j’ai fait en sorte qu’elle soit ma seule interlocutrice . Elle a adopté un positionnement respectueux à mon égard. J’ai vu la différence avec mes grossesses précédentes : pas d’examen vaginal systématique, les pesées à la maison, une demande de consentement avant chaque acte. C’était très important pour moi. Je regrette qu’elle ne soit à mes côtés le jour J. Même si j’ai conscience que c’est difficile de faire autrement, je trouve que le turn over de plusieurs sages femmes durant les accouchements n’est pas idéal, le mieux étant d’avoir crée un lien avec la personne au préalable et qu’elle soit présente du début à la fin. Pour mon deuxième accouchement, la sage femme m’a dit » bye bye » juste au moment de l’expulsion de bébé, elle terminait son service. Bien sur , j’ai compris son départ mais je ne l’ai pas très bien vécu pour autant.
Vivre des moments de solitude avec son bébé , lui raconter la naissance, lui parler : les interactions avec l’enfant commencent durant la grossesse, il nous reconnait à la naissance. Pour ma première fille, j’avais beaucoup investi la relation avant la naissance, je passais de longs moments à interagir par des mouvements et je lui parlais. Malheureusement ce n’a pas été le cas pour mes grossesses suivantes. Ces moments d’isolement en pré-natal sont proches d’une forme de méditation. Ils sont nécessaires pour établir une connexion avec le bébé et se retrouver soi-même. Alors surtout ne culpabilisez pas de prendre ce temps, dites vous que ce sont des instants uniques et précieux et que les corvées peuvent attendre!
Vous pouvez vous renseigner sur les positions qui facilitent l’accouchement et réduisent les douleurs durant la grossesse : certains exercices peuvent être réalisés avec son partenaire avant et pendant l’accouchement, ils concernent : la symphyse pubienne, l’alignement de l’utérus, le relâchement du sacrum… Ils sont expliqués sur Quantikmama par Julie Bonapace. Sachez également que les douleurs durant la grossesse ne sont pas une fatalité, à la maternité on m’a souvent dit qu’il fallait « faire avec « , pourtant il y a des choses à tenter ! Vous pouvez vous faire aider par un ostéopathe ou vous munir de certains « outils ». La sciatique est mon ennemi depuis quelques temps, mais j’ai trouvé un allié : le siège Feagar (une révélation). J’ai aussi testé la ceinture physiomat recommandée par Bernadette de Gasquet qui sert à maintenir le bassin pendant la grossesse et à réduire les douleurs après l’accouchement. Je dois reconnaitre que je n’ai pas vraiment investi cet outil mais il me servira peut être en post-partum. Sachez également que rien ne vous oblige à rester statique pendant le travail qui peut être favorisé par certaines positions (vous pouvez aller sur le site de Gasquet, vidéo gratuite en ce moment) , ni à accoucher en position gynécologique. Encore une fois, il m’aura fallu 3 grossesses pour avoir accès à ces informations. Je vous encourage donc à regarder cette vidéo avec votre partenaire : https://www.degasquetonline.com/courses/take/extrait-gratuit-programme-yoga-pre-natal-de-gasquet/lessons/11553161-accouchement-positions-et-poussee
Je kiffe ce siège et je ne suis pas la seule : mon mari n’arrête pas de me le piquer !!
Préparer les enfants ainés
Réaction en fonction des ainés de l’âge :
entre 1 et 2 ans : relations pas forcement flagrantes entre les enfants
entre 3 et 4ans : les enfants verbalisent ce qu’il ressentent et peuvent proférer des propos qui horrifient les parents
A partir de 6 ans : les ainés changent d’attitude. Il peuvent se sentir en compétition et tenter de s’approprier le bébé.
Idées à partager :
Attiser la curiosité de l’enfant avant l’arrivée du bébé : faire sentir les coups de pieds du bébé, lire des histoires sur la naissance.
Je vous propose quelques supports :
Nous avons passé un moment agréable avec les filles à lire « Le ventre de ma maman » de Joe witek ». J’adore cette collection tendre aux jolies illustrations. Ariane a apprécié le côté ludique avec les petites fenêtres à ouvrir pour voir le bébé joyeux dans le ventre. Cette activité nous a permis de nous centrer sur lui! Les filles se sont amusées à toucher mon ventre et à sentir bouger leur petit frère. Elles lui ont aussi parlé et chanté des chansons. Une belle façon d’entrer en communication, d’attiser la curiosité d’Ariane(qui se demandait si elle aussi avait un bébé dans le ventre 😂), et de se projeter dans une nouvelle vie à 5!!! Une occasion aussi pour moi de me poser et de prendre à nouveau conscience de la beauté de porter la vie.
« Maman, comment on fait les Bebes? Vous y pensez très fort et il arrive c’est ça ? Non mais la graine du papa elle rentre comment ? » alors on est rentré dans le vif du sujet, au programme petite leçon d’anatomie et une fifi très attentive. Nous beaucoup aimé ce livre de la collection Balthazar! Donc voilà maintenant, elle sait que le père Noel n’existe pas, ni la petite souris, ni les cloches et que les papas et les mamans se collent très fort pour faire les bébés 🙂 Une sacrée année de CP !
J’ai retrouvé ce livre de Babette Cole que ma mère avait acheté quand ma sœur est née, j’avais 9 ans… je me rappelais des illustrations, ce thème avait du bien attiser ma curiosité !
Le préparer au « non » pendant la grossesse et l’ aider à s’autonomiser : j’ai dit rapidement à Ariane que je ne pouvais plus la porter. De manière générale, je demande aux filles de s’investir davantage dans la vie de la maison et de m’aider: Faustine fait son lit, elles rangent leurs chambres, et elles mettent la table .
Ne pas lui présenter le bébé comme un futur copain de jeu : aller chez des amis qui ont un nouveau né, lui montrer des photos de sa propre naissance
L’associer au choix du prénom : petit bémol quand même à ce sujet , je dois avouer que ça fuite donc j’hésite à vous le conseiller. Je garde pourtant un très bon souvenir d’avoir choisi le prénom de ma soeur avec ma mère et mon père à l’âge de 9 ans.
Faire la liste à l’enfant des avantages et des inconvénients à être plusieurs : nous avons passé un moment sympa à faire cette liste avec Faustine, Ariane écoutait attentivement. Voici les avantages à être grande soeur : » un jour quand ils sont grands on peut jouer avec eux , en fait on joue déjà avec eux même aux jeux de bébés et c’est bien quand même, on peut donner le biberon, on fait des sorties tous ensemble en famille, ma petite soeur elle vient dans mon lit me faire des câlins et des bisous, les bébé sont drôles on peut les faire rire et leur faire faire à dada »Voici la liste d’inconvénients : « Ils ne sentent pas toujours bons, ils sont énervants quand : ils tapent et ils allument et éteignent la lumière, montent sur la table, il faut partager papa et maman qui passent beaucoup de temps avec le bébé« .
Préparer avec ses ainés la valise de grossesse : c’est Faustine qui a choisi la tenue du bébé , elle était ravie et moi aussi.
Accouchement : le jour J
on ne sait toujours pas ce qui déclenche le signal de l’accouchement: chacune d’entre nous a un temps de gestation correspondant à la maturation du bébé. Les chercheurs ont mis en évidence des éléments maternels , mais également foetaux : facteurs hormonaux, maturation, marqueurs génétiques, facteurs psychologique.
C’est un travail d’équipe : le bébé doit trouver son chemin, pendant longtemps, l’accouchement a été considéré comme un traumatisme dévastateur pour le bébé mais en réalité il est massé par les contractions qui le poussent vers le bas. La maman doit se saisir de la douleur pour l’écouter : ne pas entrer en résistance contre les contractions, accepter l’ouverture ( éviter de bloquer son souffle , profiter du temps de pause). Le partenaire protège et soutien sa famille. Certains hôpitaux proposent des préparations à la grossesse qui lui sont destinées , sur le site quantikmama un poadcast leur est dédié. Le partenaire applique des gestes qui visent à soulager la douleur . Il est le gardien des souhaits de naissance. Durant mon accouchement précédent, on ne m’a pas demandé mon consentement pour certains actes. Dans un état second, je n’ai pas pu manifester mon désaccord. J’ai demandé à mon conjoint d’être vigilant pour cet accouchement à venir (vous allez dire que je suis méfiante, je précise que c’est la médecin qui me suit à la maternité qui m’a prodigué ce conseil :). Vous comprenez donc l’importance d’avoir une discussion de couple au préalable sur les souhaits de naissance (pour nous :vigilance par rapport au cordon, pas d’intervention de stagiaire, du calme à l’arrivée du bébé, pas de smartphone… )
l’état psychologique et émotionnel de la femme influence l’accouchement : s’entourer d’objets et de gens qui augmentent la création d’ocytocine (Faustine m’a donné des dessins et un petit carnet de surprises : elle était ravie de cette mission) , avoir confiance en son bébé , avoir à l’esprit que chaque contraction vous rapproche de votre bébé, oser poser des questions au personnel soignant.
Comprendre la douleur aide : Ce sont les contractions qui font mal. le col s’ouvre (bas du ventre qui tire), la douleur peut être osseuse (sacrum), la femme peut sentir: une pression dans les fesses , des douleurs aux jambes , les contractions peuvent faire vomir (on dilate pendant ce moment là, bon signe) . Les muscles de l’utérus vont pousser le bébé vers le bas et favoriser l’ouverture du col. Les ligaments autours de l’utérus s’étirent , des récepteurs d’ocytocine sont présents dans l’utérus (c’est pour ça qu’il est important de fabriquer cette hormone durant tout le 3ème trimestre, à l’accouchement et en post partum!) Les douleurs vont varier en fonction de la position du bébé. Il faut se rendre à l’hôpital quand les contractions sont régulières toutes les 4/5 minutes et durent 45 à 60 secondes.
la crainte de ne pas arriver à temps est souvent présente mais c’est rare. La difficulté se situe plus dans le fait de ne pas partir trop tôt. Si les contractions débutent durant la nuit , il faut éviter de se laisser impressionner et de se mettre en branle immédiatement. Le mieux est d’essayer de dormir pour économiser son énergie et ne pas arriver épuisée à la phase de travail actif. Le travail peut être long, souvent la latence est prolongée parce que bébé cherche son positionnement. Il est préférable de vivre ce moment à la maison, de toute façon si vous vous vous rendez à la maternité vous serez renvoyée chez vous. Les études montrent que les femmes admises rapidement pendant la période de latence vont vivre plus d’interventions.
Prendre un bain chaud pendant les contractions (sauf si rupture poche des eaux, une douche sera préférable) accélère la dilatation et diminue la douleur (le papa peut arroser le dos avec de l’eau chaude). Si les contractions s’estompent c’est que vous n’allez pas accoucher maintenant!
Les positions peuvent aider : au moment de l’ouverture du col, vous pouvez faire des rotations de bassin sur le ballon, adopter des positions de gravité : positions vers l’avant (4 pattes avec une jambe en l’air…), vous pencher en vous accoudant sur une table, vous accroupir,. L’autre parent peut « soulever » votre ventre pendant 10 contractions, il peut faire des pressions sur votre sacrum vers les fesses et sur les crêtes iliaques . Ces positions sont compatibles avec la péridurale et seront dans tous les cas bénéfiques pour aider votre bébé à s’engager dans le bassin. Il faut écouter son corps, son intuition, ressentir et adopter les positions de manière instinctive. Il faut avoir en tête qu’on peut aider son enfant à naitre en étant acteur de son accouchement. Pendant la phase active , il faut éviter de se tasser assise sur la table d’accouchement. Tous les bébés se présentent en oblique, il faut trouver le côté ou faire de la place. Le bébé a plus de travail à réaliser quand la femme est allongée sur le dos. l’accouchement est facilité lorsqu’il peut s’engager sur le côté car il n’a pas à lutter contre l’apesanteur , à 4 pattes le périnée est déchargé. En position gynécologique , on peut aménager la position avec étriers en demandant à ce qu’il soit mis en » chasse neige » pour ouvrir l’arrière du bassin, descendre la table pour libérer le périnée et limiter l’appui sur le sacrum, ajouter des poches de liquide pour libérer le centre du sacrum et coccyx. (cf vidéo Gasquet)
Il faut savoir qu’après l’arrivée du bébé, la femme accouche de son placenta (délivrance artificielle en cas de péri) . Cette information n’est souvent pas donnée au femmes. Sachez également que vous avez le droit de refuser une suture : en cas de déchirure légère ce n’est pas forcement recommandé.
Avoir la vessie vide
L’ Accueil du nouveau né
l’accueil à l’accouchement doit prendre en compte la dimension psychique de l’événement pour les parents et l’enfants . Le bébé a besoin de retrouver les bruits du coeur de sa mère et l’odeur du liquide amniotique. Les premiers instants de rencontre ont un impact sur l’attachement d’où l’importance du peau à peau, de toucher le bébé et de lui parler. Selon Françoise Dolto, l’enfant garderait en mémoire toute sa vie inconsciemment les paroles prononcer à ce moment là : « les paroles qui ont été dites s’écrivent comme des destins ». Les propos des personnes présentes peuvent aussi marquer la mère et le père car l’état de réceptivité est amplifié. Par la suite, les problèmes alimentaires, d’endormissements et terreurs inexpliquées des bébés sont quelques uns des symptômes qui incitent la plupart des professionnels de la petite enfance à se faire préciser les conditions de l’accouchement pour y trouver une source d’interprétation.
première tétée intuitive dans la première heure ( le colostrum est rempli d’anticorps, il aide à protéger les intestins du bébé ), attention à la position pour l’allaitement : le ventre du bébé doit être contre le ventre de la mère.
le nouveau né va dormir beaucoup les premières 24h/ le mieux est de suivre son rythme et d’en profiter pour se reposer également !!!
peu de tétées les premières 24h puis tétées toutes les 2/3h.
ne pas s’inquiéter s’il régurgite le liquide restant dans ses poumons
Première selle (méconium : noires) et urines dans les 24h
Jour 2 : 2 pipis caca
jour 3 : selles de transition
Jour 3 montée de lait : le bébé stimule la production par ses pleurs
poussée de croissance au bout de 7 à 10 jours : le bébé tête beaucoup
3ème semaine : fausse routine, le bébé reste imprévisible
Bon à savoir :
un bébé n’ a pas besoin de beaucoup d’affaires (pas besoin d’une gare robe énorme et de trop d’objets de puériculture )
les tétées groupées (souvent le soir) ne sont pas un signe ce manque de lait
ne pas lui chanter de berceuses au bébé la nuit pour qu’il distingue rapidement la nuit et et le jour
Avoir en tête que les premières expériences du nourrisson quant à la satisfaction de ses besoins sont fondatrices , elles restent physiologiquement ancrées en lui : le nourrisson à besoin de dormir en entendant les bruits de ses parents et en sentant l’odeur de sa maman, la séparation précoce ne conduit pas vers l’autonomie mais vers la peur de l’abandon et la dépendance relationnelle (Isabelle Filliozat Psychothérapeute)
Avoir en tête que les pleurs sont un outil naturel de réparation et qu’ils peuvent être l’expression de tensions accumulées. Un bébé posé des heures dans un berceau accumule de la tension. Ne pas chercher à faire taire les pleurs mais les favoriser pour que l’enfant se libère. Si le parent n’intervient pas, le bébé considère ses émotions comme dangereuses. Le laisser pleurer peut avoir un effet sur sa croissance, le niveau de stress entraine également des dommages sur le cerveau.
3/ Le post partum pour les parents :
Quelques repères concernant la maman :
Juste après l’accouchement, ne pas se lever toute seule car risque de malaise . A savoir : à partir du second accouchement la femme peut subir les tranchées (douleur liées à l’utérus qui se remet en place qui durent environ deux jours) quand elle allaite. Nous n’en sommes pas toujours informées, vider la vessie avant allaitement peut aider.
la maman doit faire face à des restructurations de son cerveau : on sait que les premiers temps de rencontre influence l’avenir de la relation, la situation mentale de la mère et l’équilibre familiale. A J3 post accouchement : la montée de lait a lieu , l’éjection du lait dépend de son état émotionnel. L’hormone ocytosine très présente durant la grossesse et l’accouchement chute et soumet la mère à un bouleversement hormonal qui la rend émotive. La mère a besoin d’un contexte propice au maintien de la production de cette hormone en post partum pour cela elle a besoin d’un environnement calme , d’une alimentation saine et d’être éloignée du stress, et surtout de s’autoriser du repos. Elle a besoin de la présence de l’autre, que l’on pense à son bien être. Elle peut également avoir des pensées parasites de types phobies d’impulsion (cf lien ci dessous).Elle doit dépasser les clichés de la représentation sublimée qu’elle avait idéalisée, faire le deuil de l’accouchement et du bébé idéal. Je vous partage les propos de Marie Hélène Lahaye à ce sujet : » Elles seront en plus terrassées par une grande fatigue surtout si elles ont un bébé normal qui se réveille donc plusieurs fois par nuit.C’est dans ce contexte de grande vulnérabilité qu’elles devront tout apprendre : changer une couche, donner le sein ou le biberon, enfiler les vêtements sur un petit corps si fragile, prendre soin d’un nouveau-né alors que beaucoup d’entre elles n’en n’ont jamais tenu dans les bras. Leur entourage ne sera pas toujours soutenant. Elles entendront des conseils contradictoires, des injonctions douteuses, des dépréciations et des jugements, mais elles ne bénéficieront que de très peu d’aide utile. »
Le corps est en remaniement pendant plusieurs semaines , Comment l’aider?
1/ besoin de repos et de lenteur . J’ai appris pour cette troisième grossesse au travers de mes lectures qu’il était déconseillé de porter des charges lourdes et conseillé de favoriser les positions horizontales en post partum, personne ne m’en avait parlé avant, pas meme le personnel de la maternité!!!! Pourtant maintenant ça me semble évident! Marie Hélène Lahaye met en exergue dans ses écrits l’injonction faite aux femmes à rester femmes et bonnes épouses: « la pression a vite reprendre une activité sexuelle, a réaliser la rééducation du périnée rapidement, Il s’agit tout d’abord de nier les transformations physiques liés à la grossesse et à l’accouchement. Le ventre flasque, les vergetures et les kilos de trop doivent être effacés au plus vite.La société envoie même aux hommes des messages compatissants sur la difficulté pour eux de voir leur femme les délaisser au profit du bébé. » Je tiens à préciser que cet état d’esprit n’est pas le fait que des hommes mais également des femmes elles mêmes et d’une partie du personnel soignant. Le congé maternité court est considéré comme reposant alors que ce n’est pas la réalité pour la majorité des familles.
Dans sa préparation à la grossesse, Karine prône la douceur et la lenteur , elle propose le programme suivant :
-5 premiers jours coucher : respecter le processus de reconstruction de du plancher pelvien. Ne pas gérer les courses, corvées ménagères.
– deuxième semaine : coucher-assise : petite forme possible : baisse d’adrénaline, coup de fatigue, inquiétudes par rapport à la gestion du quotidien. Conseil : repousser le retour à la vie à 100 à l’heure
-semaine 4 à 6 petites sorties autour de la maison.
2/ Veiller à son alimentation : boire chaud( tisanes-soupes), manger du bon gras (oeufs , poissons, avocat, viande), limiter le café. prendre des suppléments alimentaires
Le paternage existe et il est souhaitable : la science montre que les pères qui sont impliqués emotivement à la naissance et qui dorment à proximité de leur enfant vont sécréter de la prolactine ce qui aura un impact sur l’attachement à l’enfant . Les pères qui retournent vite au travail sont en décalag hormonal avec la mère !
La femme doit faire le deuil de celle qu’elle était avant. Elle doit accepter un nouveau corps et l’idée de perdre du poids de manière progressivement . Les difficultés corporelles sont encore taboues et non abordée durant les cours de préparation à l’accouchement, à cela s’ajoute un soutien inexistant en post partum, et un manque de formation du personnel médical « si bébé va bien c’est que tout va bien »les besoins primaires des parents entrent en rivalité avec les besoins du bébé . Je vous cite de nouveau les propos de Marie Hélène Lahaye à ce sujet : « Beaucoup de femmes ignorent qu’elles vont saigner pendant de nombreux jours, que leur ventre va rester gonflé et mou, que leurs seins vont passer plusieurs fois par jour de l’état d’oreilles de cocker à celui d’obus, qu’elles vont probablement avoir des douleurs liées à l’allaitement, aux contractions qui permettent à l’utérus de retrouver sa place, aux muscles des bras et du dos qui seront très sollicités pour porter leur nouveau-né.
Les solutions :
Au niveau de la société :
Une meilleure prise en compte politique : la mise en place d’un service d’aide en post partum, revoir la place que l’on donne à l’enfant et à la famille, un allongement du congé paternité , un congé parental plus valorisé financièrement et culturellement , une sensibilisation de l’opinion publique. sachez qu’il existe des sociétés ou le post partum est envisagé totalement différemment. Marie Hélène Lahaye explique qu » Historiquement en Occident, les relevailles consistaient pour la famille à soutenir la jeune mère pour lui permettre de se reposer jusqu’à une fête qui marquait la fin de cette période….Dans d’autres sociétés, des interdits religieux empêchent les femmes d’effectuer des tâches ménagères ou de cuisiner pendant 6 ou 8 semaines après un enfantement. Même si ces interdits sont critiquables parce que souvent associés à une notion d’impureté, leur intérêt pratique est indéniable puisqu’ils permettent la prise en charge par l’entourage des tâches effectuées en temps normal par la femme. « Au pays bas et en Belgique l’état met en place un service qui aide les jeunes parents au niveau des soins donnés à l’enfant et des taches ménagères. En Chine, la tradition veut que pendant le mois qui suit l’accouchement, la jeune mère reste alitée dans la famille de son mari où sa belle-mère s’occupe de tout. Aujourd’hui, cette tradition s’est transformée en de nombreux services hôteliers qui accueillent les Chinoises pendant leur post-partum.
Une adaptation des cours de préparation à la naissance : information sur la notion de consentement, sur la liberté des positions d’accouchement, l’importance de l’ocytocine, des notions sur l’attachement du bébé avan/ pendant/après la naissance, la gestion des douleurs pendant la grossesse/l’accouchement/ le post partum, le rôle du partenaire et de l’entourage, le besoin de repos et d’horizontalité en post partum. …
L’entourage :
Voici ce que nous dit Hélène-Lahaye : »Une visite classique à une proche qui vient de donner naissance se résume à apporter un cadeau pour le bébé (pas pour elle), à attendre d’elle qu’elle nous serve le café et nous fasse la conversation, et à la quitter en lui laissant la vaisselle sale » . Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle et j’avoue avoir eu un déclic à ce sujet. Il suffit de pas grand chose en fait : apporter un repas, demander aux parents à quel moment ils souhaitent notre présence et respecter leur choix, passer un temps avec les enfants ainés pour les aider…
A la maison :
Preparer le post partum : se mettre dans un état d’esprit de couple, je dirai même de famille, propice à accueillir le bébé. Considérer ce temps comme sacré conditionne beaucoup la suite des événements : relation de couple, bien être de la fratrie, épanouissement de l’enfant. D’autre part, il me semble également important d’organiser des temps pour soi, ce qui passe aussi pour une organisation de couple. Petit conseil pratique post partum : dans sa préparation à l’accouchement Karine parle du fait que la mère qui allaite secrète une hormone qui lui permet de mieux supporter d’avoir ses nuits hachées. Je suis d’accord avec elle sur le fait que c’est l’occasion pour le conjoint de se reposer et qu’en retour il peut gérer les enfants le matin pendant que la mère poursuit sa nuit.
Prendre soin de la mère en post partum : aujourd’hui on ne célèbre plus les mères et la société ne permet pas non plus aux pères de prendre leur place auprès de leur petit( pour info, en France on est quand meme à la traine, par exemple partenaires ont 5 semaines de congé paternité au Quebec). Dans sa préparation Karine conseille au partenaire de ne pas prendre le congé paternité de manière fractionné, elle pense que sa présence est nécessaire en continu durant les 40 premiers jours de post partum.
Apprendre et accepter de demander de l’aide : les professionnels conseillent de créer « son village », ils nous invitent à nous entourer de gens inspirants qui nous ressemblent, à lâcher prise en laissant l’autre parent gérer à sa manière . Ce n’est pas grave si les objets sont rangés à une place qui n’est pas habituelle, si le linge n’est pas plié parfaitement.
Couper son portable lâcher sur son besoin de contrôle, vivre le présent
Accepter le repos, la lenteur , et surtout dormir : sauf si on le souhaite, il est conseillé de ne pas organiser trop de visites, ni trop de de déplacements , et d’éviter les grands changement durant la première année de l’arrivée du bébé tels que les déménagements, les nouveaux projets au boulot. J’aime bien l’idée de célébrer l’arrivée du bébé à la fin du mois d’or : le gold blessing peut prendre la forme d’une fête intime ou non , d’un rituel , il ne doit pas occasionner de travail aux parents (chacun ramène un plat) . C’est l’occasion de faire à un voeux pour le bébé (ça me fait penser aux petites fée dans la belle au bois dormant), de planter un arbre.
Assumer ses idées, suivre son instinct , se détacher des exigences sociétales : Personnellement, je considère que la phase du post partum dure jusqu’au 2 ans le l’enfant voir 3 ! Je ne dis pas que nos choix sont les meilleurs mais ils nous ressemblent. Nous avons décidé de centrer ces années sur la vie familiale peut être au détriment du reste d’ailleurs (ou pas !). L’important c’est de faire des choix de couple, d’obtenir un consensus sur la façon d’envisager les choses. Nous étions notamment d’accord sur : le cododo, l’allaitement et le mode de garde (moi, nous aurions aimé partagé à 50/50 mais nous dépendons trop du salaire de mon mari). C’est plus compliqué de trouver un consensus concernant les pratiques éducatives. Je suis très axée parentalité proximale, gestion des émotions… Florian partage partiellement mes points de vue mais je le remercie de lire à ce sujet pour se forger une opinion.
Par rapport aux ainés
J’ai utilisé comme support un article qui m’a été donné par le personnel de la garderie d’Ariane.
Favoriser l’expression des émotions : Attention à l’enfant qui se montre ultra gentil pour ne pas laisser paraitre sa méchanceté. Donner la permission à l’enfant d’être jaloux ou en colère en lui disant que ses sentiments sont naturels. Evoquer sa propre enfance et sa jalousie. »un autre ne veut pas dire que, toi, te ne suffit pas . Au contraire si tu n’avais pas été aussi merveilleux nous n’aurions pas eu envie d’un deuxième enfant » Si l’enfant verbalise le désir de jeter le bébé à la poubelle : imaginer la scène avec lui!
Nous avons utilisé ces 3 livres comme support : 1/« jaloux pas jaloux « de Catherine Dolto( nous apprécions particulièrement cette collection). 2/« Et moi? » de Mireille d’Allancé (école des loisirs ): déstabilisée par l’arrivée du bébé, Lolotte décide de se cacher dans la cabane du jardin. Elle se rend alors compte que ses parents ne l’ont pas oubliée et quel soulagement !🙃. 3/ « Jaloux comme un doudou » l’histoire d’une petite fille qui exprime ses émotions par l’intermédiaire de son doudou. L’objectif de ces lectures était d’ouvrir une discussion, de donner la permission aux filles d’être jalouses 😉J’ai ensuite évoqué ma propre enfance : je leur ai expliqué que j’avais moi même été jalouse de ma petite sœur, nous avions pourtant 9 ans d’écart! J’ai d’ailleurs retrouvé un journal intime de cette epoque : j’y avais écrit que son arrivée était une ….CATASTROPHE 🙃Maintenant, je suis tellement contente d’avoir une Sœur ! Une vraie chance ❤️
Valoriser le statut d’ainé sans pour autant propulser l’enfant à la place du grand (vous pouvez toujours lui dire qu’il reste votre bébé) , c’est l’occasion de lui octroyer de nouveaux « privilèges « , de valoriser ce qu’il sait faire par rapport au bébé. Attention à ne pas lui imposer de faire le silence à la maison, l’impliquer dans les soins du bébé seulement s’il en fait la demande.
Nous avons choisi ces deux livres pour parler des avantages de la fratrie : « soeur mode d’emploi « et » Un amour de petite soeur »
Accepter que l’ainé régresse momentanément , lui expliquer qu’on le comprend mais qu’il ne faut pas que cette situation dure
Maintenir une relation intime avec chacun des enfants avec des moments de tête à tête.
Mettre en place des relais : garderie, famille pour permettre à l’enfant de s’aérer , rappeler aux personnes qui viennent en visite de de leur manifester de l’attention aux ainés.
Expliquer à l’enfantque le bébé n’est pas en capacité de se débrouiller seul : c’est une évidence pour vous mais pas pour lui.
Fêter l’arrivée du bébé en famille : on peut s’offrir des petits cadeaux 🙂
Conclusion à tout ça :
Voila ma valise est prête et ma tête aussi. Vive l’ocytocine 🙂 Mon mari est dans la boucle et les filles se projettent. Ma maison n’est pas tout a fait en ordre, nous n’avons pas de chambre pour le bébé, mais elle est accueillante. Je suis contente du cheminement parcouru depuis le début de cette grossesse, et plus généralement depuis le début de cette aventure de devenir parents avec l’arrivée de Faustine en 2013. C’est cool d’avoir des enfants !!!! D’ici quelques jours, nous allons rentrer dans notre bulle, entamer notre temps sacré. Nous serons surement moins présents et loins de nos smartphones durant les semaines à venir. Puis viendra le temps de célébrer l’arrivée du bébé avec nos proches. Je vous dis donc See you soon et n’hésitez pas à nous ramener un petit plat fait maison la prochaine fois qu’on se verra 🙂
Ce week-end, nous ferons la chasse aux œufs dans l’appart! Mon meilleur souvenir d’enfance de Pâques remonte à cette fois où nous avions cherché, avec mes cousins, les chocolats dans la maison de ma tante en Alsace ! Comme quoi en intérieur ça peut être sympa aussi !
Scoop : Faustine ne plus croit plus aux cloches. Elle m’a posé la question, je lui ai donc dit la vérité “ oui c’est maman la poule et c’est papa le lapin “😂😉.
point culture :
Pâques est à la fois une fête chrétienne mais également une tradition païenne ancienne qui honore le printemps! Saviez vous que la chasse aux oeufs était une ode à la nature, l’oeuf représentant la fertilité?
lectures de Pâques
– L’imagier de Pâques adapté à partir d’un an (éditions p’tit chou)
Une poule sur un mur : un livre tactile adapté à partir de 6 mois , 1 an
Emilie et les oeufs de Pâques
Un livre parfait pour Ariane 2 ans et un bon entrainement lecture pour Faustine 6ans
Mes docs de Pâques aux éditions Milan
Un livre qui raconte Pâques avec des gommettes à placer. Des explications sur l’aspect religieux et culturel de cette fête. Adapté à partir de 4/5 ans.
Un poulailler dans les étoiles
l’histoire rocambolesque d’une rencontre entre des poules terrestres et leurs cousines extra-terrestres! Faustine a adoré!
Le premier oeufs de paques
Le premier œufs de Pâques “est une histoire très mignonne de petite poule persévérante.
Les poules et les lapins
L’occasion d’aborder le cycle de vie de la poule et de faire t un petit point sur la vie de nos amis lapins.
La petite poule rousse
Faustine et Ariane aime beaucoup cette collection de livres audio, sutout quand ça fait ding au moment de tourner la page :)…Pratique, pas besoin d’être là!!!