La chambre

La chambre est tout d’abord le lieu du sommeil. Dans cette séquence, j’aborde le sujet en utilisant comme source des articles procurés par des professionnels de l’enfance, (article « Aidez le à bien dormir  » par Isabelle Tepper avec le Pédiatre Hélène Teeper et article issu du site « les prosdelapetiteenfance » : « le développement psychologique de l’enfant les principales étapes) . Le sommeil est d’une importance considérable car il impacte : la consolidation des apprentissages, la diminution des troubles de l’humeur, la socialisation ainsi qu’une meilleure gestion des émotions. Je vous partage quelques repères sur le sommeil par âge et des astuces pour faire face aux enfants « récalcitrants »

La chambre est également un lieu de jeu, d’étude et de rangement , d‘ou l’intérêt de réfléchir au rangement et à l’aménagement de cette pièce. Je vous partage des conseils trouvés dans des livres qui traitent de la pédagogie Montessori.

Activités enfant autours du thème avec Ariane :

Au programme : imagiers, chasse au trésors des jouets, puzzles et lecture

Quelques notions pour les parents

Quelques repères sommeil :

  • Avant 1 mois le bébé ignore le jour et la nuit.
  • Le bébé est rassuré par les bruits familiers car il est habitué aux bruits de fond dans le ventre de sa mère
  • Pendant le sommeil, les neurones s’activent pour intégrer l’expérience de la journée .
  • Quand il dort le nourrisson passe 50% de son temps en sommeil agité, 40% en sommeil calme et 10% en sommeil de transition. En sommeil agité , son activité psychique est intense. Il enregistre tout ce qu’il a appris durant la journée. En sommeil calme, son organisme prend des forces et secrète l’hormone de croissance. Le sommeil est essentiel pour le protéger des pathologies.
  • A 6 mois, il est capable de faire des nuits de 8, 10 ou 12 heures. Ses phases de sommeil agité ne représentent plus que 30%. Il est, par contre, sujet aux infections du tout début de la vie et ses nuits peuvent en être perturbées.
  • A partir de 8 /9 mois, son doudou l’aide a mieux vivre la séparation pendant les moments de sommeil.
  • A 18 mois, il passe de plusieurs siestes dans la journée à une sieste unique. Il se trouve alors en phase de sommeil lent : son corps secrète l’hormone de croissance. La plupart des enfants font des siestes jusqu’à l’âge de 4ans.
  • A deux ans, les cycles naturels se décalent : un endormissement physiologique n’est pas rare à 22/23h. L’enfant peut se mettre à craindre l’endormissement. Il se met à avoir peur du noir et à faire des cauchemars. « Ces troubles sont à mettre en lien avec l’affirmation de soi. La journée l’enfant est très confiant et la nuit il se sent plus vulnérable. « Le souvenir des énervements et des crises qu’il a su générer auprès de ses parents peut l’envahir…inconsciemment, il se culpabilise et fait des cauchemars  »

Comment s’y prendre avec un enfant qui ne veut pas dormir ?

« Pour qu’un enfant supporte d’être séparé de ses parents toute la nuit, il faut qu’il ait reçu une quantité suffisante d’affection et de présence pendant la journée…. » Pas évident vous me direz!!!

Quelques conseils glanés par ci par là …

Alors vous pouvez : lui mettre du lexomil dans son lait avant de dormir, le sirop pour la toux est également assez efficace ou bien un petit coup d’alcool comme à l’ancienne dans le Nord, ça fonctionne bien 🙂 hein !

Plus éducativement positivement parlant , je vous propose de miser sur :

  • l’importance du rituel : ll faut mettre en place les conditions propices pour que l’enfant soit content de ce moment. Tout d’abord, en annonçant à l’avance que l’heure du dodo approche et en prenant le temps de le coucher. A chaque fois que je veux bâcler cette étape, c’est le retour en boomerang (surtout en soirée à l’extérieur.) Donc pas d’autre solution que prendre son mal en patience.
  • Des phrases toutes faites : Comment qu’on leur parle à ces êtres récalcitrants ? ! Option 1″t’as pas ton mot à dire, c’est qui le chef  » : Leur dire que le soir c’est l’heure des parents et qu’on ne s’occupera plus d’eux. Et bim dans les dents!!! Option 2 « ni vue ni connue je t’embrouille » à la phrase, je n’ai pas envie de dormir répondre « tu n’as pas envie de dormir tu as le droit de préférer jouer je peux comprendre « tout en continuant à le coucher. Option 3 « basique «  »je te demande juste de rester calme dans ton lit. » Je rajouterai l’option 4 « je vais faire pipi » et je ne reviens pas  » 🙂 . A chaque appel, vous pouvez lui répéter, la même phrase rassurante (bon chez nous ça ne marche pas et elle finit par vomir d’énervement mais à tester).
  • Lui confier un livre à feuilleter : solution approuvée à la maison.
  • C’est en respectant la sieste que les enfants dormiront mieux le soir : Ne plus faire la sieste ne doit pas être un rite de passage du statut de bébé au statut de grand. Dans l’idéal, il faut éviter de réveiller un enfant qui dort.
  • En cas de Monstres et compagnie, dessiner le cauchemar pour combattre le sentiment d’impuissance de l’enfant, puis l’enfermer sur une feuille. Cet acte lui permet de se dire qu’il est plus puissant que sa peur (ne pas chercher à interpréter le dessin) La psychothérapeute Isabelle Filliozat conseille également de proposer à l’enfant d‘imaginer dans sa tête une boite à soucis qu’il décore mentalement, puis de lui demander d’ouvrir la boite à soucis le lendemain. En effet, les soucis ont besoin d’être écoutés et des solutions trouvées. J’ai acheté l’année dernière une poupée à soucis destinée à servir de réceptacle aux inquiétudes de Faustine 6 ans. Ce n’était pas vraiment dans le cadre de cauchemars mais plutôt de gestion des moments de colères. A ce jour, elle n’a pas vraiment investi cet objet mais je vais lui en reparler pour qu’elle puisse s’en saisir.
  • Laisser une veilleuse à l’enfant qui a peur du noir. Cela ne nuit pas à son autonomie mais la renforce, lui confier une lampe de poche est également une bonne idée. La peur de l’obscurité est vive jusqu’à 4 ans. Il faut savoir que ce n’est que vers 6 ans que l’enfant est capable de différencier le réel et l’imaginaire.

Aménagement de la chambre :

Leurs petits coins à elles!

Je vous montre les photos des aménagements que j’ai fait dans la chambre des filles

  • un meuble avec des livres à hauteur et un petit fauteuil cosy: Ariane aime bien cet endroit, elle va souvent chercher des livres et s’installe confortablement. Nous lisons les mêmes bouquins pendant une période pour qu’elle les assimile. Puis nous renouvelons le stock, je fais des séquences par thème (pot, école, printemps…) . L’inconvénient c’est le bazar. Mais nous en parlerons dans le paragraphe suivant!!
  • à partir de 4 ans, un petit coin pour travailler permet à l’enfant d’avoir un sentiment d’indépendance et donne de l’importance à ses activités. J’ai acheté ce petit bureau à Faustine durant sa troisième année. Elle l’a bien investi et a continué à l’utiliser jusqu’à ses 6 ans! Elle considérait que c’était « son coin ».
  • Ne pas sortir tous les jeux à la fois : je laisse une partie des jeux à disposition et une partie dans les armoire et j’alterne. Il s’agit surtout des jeux d’imitations : poupées, déguisements et des figurines. Les jeux de société et de construction ne sont pas dans les chambres et pas tous accessibles, sinon carnage .

Chambre partagée ou pas ?

J’ai longtemps cru qu’il était important que chacun ait son espace. Mais avec l’arrivée du 3ème enfant, je me suis interrogée sur la nécessité d’avoir une chambre individuelle pour chaque enfant, d’autant plus que durant les vacances Faustine et Ariane dorment dans la même pièce sans aucun problème. Et puis, je retrouve régulièrement Ariane dans le lit de sa soeur, elle s’y rend une fois que nous avons le dos tourné 🙂 La présence de sa soeur la rassure. Quant à Faustine, elle se sent fière de jouer ce rôle « protecteur ».

J’ai trouvé dans le livre d’Anne Bacus, psychothérapeute des éléments, qui éclairent sur le sujet :

  • Chambre commune : intérêt si faible écart d’âge, avoir moins peur la nuit, apprendre à partager, complicité. On craint parfois , que mis dans la chambre d’un ainé, le bébé ne le réveille la nuit mais l’enfant s’habitue très vite à entendre pleurer son petit frère ou sa petite soeur. L’ainé préfère souvent avoir le bébé avec lui, à égalité, plutôt que de la savoir privilégié dans le lit de maman ». Dans une chambre partagée, il est néanmoins important que chaque enfant ait un espace dédié.
  • chambre individuelle : besoin de pudeur en grandissant , enfants de sexe différents, écarts d’âge important car centres d’intérêt different , enfants en rivalité

Qu’est ce que c’est que ce bazar ?!!!

Voici quelques repères sur les capacités d’autonomie des enfants :

  • à 12 mois : je montre à l’enfant que je range
  • a deux ans : je propose des choix
  • à 3 ans : je propose mon aide
  • à 4 ans : je donne une consigne à l fois.
  • 6 ans : remettre sa couette le matin.

Depuis l’année dernière, nous avons établi les règles de la maison et le rangement des chambres en fait partie. Chaque soir, la chambre doit être rangée avant le dodo. Il faut que cette étape fasse partie d’une routine quotidienne. Par contre, nous mettons souvent la main à la pâte avec les enfants. Il est important de montrer l’exemple en rangeant soit même sa propre chambre !!! Bon c’est une discipline de vie : par moment on se relâche et c’est de nouveau un beau foutoire ! Mais la trajectoire est là!!

Direction la Salle de bains

J’ai abordé avec les filles les thèmes suivants : l’habillement, le corps, l’hygiène, les éléments de la salle de bain et les accidents domestiques. Je vous mets en ligne mes supports d’activité.

A travers la thématique de l’habillement, nous verrons comment accompagner l’enfant dans son autonomie, l’aider à mieux se situer dans le temps et favoriser le développement de sa motricité .

Je vous partage aussi quelques astuces pour améliorer votre quotidien :

  • concernant la préparation du matin source de stress intense pour beaucoup d’entre nous !!! (voir même de pétage de plombs réguliers ! )
  • concernant les corvées du quotidien : des idées pour exploiter votre progéniture 🙂

Et pour finir, nous découvrirons que ce sujet est également une occasion de remettre en question nos pratiques éducatives : injonction à la propreté et à la féminité, rapport à la consommation, réflexion écologique et éthique.

Identification des éléments de la salle de bain

-Supports utilisés : Puzzle Vilac, Imagier de Balthazar, Livre petit ours brun, Dookeo imagier sonore

Identification des parties du corps :

Hygiène :

Nous avons parlé du brossage de dents : utiliser un sablier pour que l’action ne soit pas bâclée est une petite astuce sympa.

Ariane adore l’histoire de Trompette qui prend son bain. Elle me répète en boucle « Maman, on lit Trompette qui pue ».

Vous pouvez trouver à télécharger gratuitement des affiches qui détaillent les étapes du lavage de dents et de mains sur hoptoys.fr.

Accidents domestiques:

Habillement :

Supports utilisés : l’imagier de Balthazar, le Kididoc pour les 2/4ans, Dookeo, Puzzles et jeu aimanté. J’ai posé des petites colles à Ariane : pas facile de trouver ses mollets et ses chevilles, de ne pas confondre oreille et orteils et cou et coudes. Par contre, totale maîtrise du dressing pour ma choupette . 

Quelques repères pour les parents :

Les étapes :

  • 2 ans, un enfant est en capacité de retirer des vêtements déboutonnés .
  • 3 ans, il peut s ‘habiller et se savonner seul
  • 3 ans1/2, il sait déboutonner
  • 4 ans 1/2, il sait tout mettre sauf faire ses lacets
  • des 5 ans, il peut prendre sa douche seul

L’habillement est une activité polyvalente pour l’enfant.

Elle lui permet :

  • de comprendre la journée à travers des rituels de préparation
  • d’acquérir du vocabulaire et de mieux situer son corps : pour l’aider vous pouvez décrire l’habillement ainsi que nommer les différents parties du corps concernées.
  • de developper son autonomie : Pour l’accompagner ,vous pouvez installer une routine avec rappel en image, toujours enfiler les vêtements dans le même ordre , choisir des vêtements faciles à enfiler et les disposer dans l’ordre la veille.
  • de developper sa motricité en manipulant vêtements, fermeture et boutons. L’enfant peut également s’entrainer sur des poupées.
  • Plus tard, de créer un lien d’appartenance ou de distinction par rapport à un groupe social. Le choix des vêtements deviendra également un enjeu dans son rapport à l’institution (règlement scolaire…)

Comment en finir avec la corvée de la préparation matinale?

Quelques astuces :

  • avoir en tête que l’enfant de 3/4 ans n’est pas lent par opposition mais plutôt par distraction liée à son immaturité cérébrale
  • il s’habillera plus rapidement dans un lieu où il y a moins d’objets.
  • utiliser des méthodes ludiques : Le jeu JACADI, habillage en musique, habillage chronométré, se préparer ensemble
  • le réveiller plus tôt pour éviter le stress du temps qui passe trop vite, ou plutôt pour mieux vivre le décalage de nos temporalités respectives !
  • adapter son environnement à l’enfant pour qu’il puisse faire un maximum possible de choses tout seul : se laver les dents, aller chercher ses vêtements… Un petit tabouret peut être pratique, utiliser les tiroirs du bas pour leur rendre leur sous vêtements accessible…

Participation aux activités de la maison

Un enfant est en capacité de :

  • D’exceller dans l’art de ranger slips et chaussettes : Les enfants peuvent rapidement aider à trier le linge et à l’étendre.
  • Devenir un pro du Cirage de pompes
  • Mettre son linge sale dans le panier dédié plutôt que le rouler en boule sous son lit l’air de rien !!

L’habit fait-il le moine?

La question de l’habillement peut sembler anodine. Il s’agit pourtant d’une manifestation de nos pratiques éducatives en lien avec nos conceptions de vie. Alors quel message véhiculer à nos enfants? les vêtements, ça compte ou pas?

  • L’habillement est un enjeu de classe sociale : l’adulte se distingue à travers son enfant. Quelle image de nous voulons nous donc véhiculer?
  • L’injonction des vêtements propres : Lachons prise et laissons nos enfants salir leur vêtements! Ils ont besoin de faire des expériences : ils n’ont pas a être entravés par leurs vêtements. Je me souviens d’une fois où j’ai grondé Faustine parce qu’elle avait fait une tache indélébile sur sa nouvelle robe JACADI, ça nous a carrément pourri l’après midi. Franchement est ce que ça en valait la peine ? Au final, je n’étais pas fière de moi.
  • La question de l’injonction à la féminité des filles : L’année dernière, Faustine était obsédée par les robes, le rose, les princesses et les paillettes (et c’est contagieux, à deux ans, Ariane ne veut plus lâcher son pull à paillettes !) Je voulais faire plaisir à ma fille, je consommais donc dans ce sens. Par la suite, cette situation est devenue source de conflit. j’y ai alors mis un terme en lui proposant fermement d’autres produits. Au début, Faustine s’y est opposée mais le sujet n’a rapidement plus fait débat. Actuellement en CP, elle fait pas mal d’activités sportives, ce qui l’amène à s’habiller souvent en sportwear. Les robes ne sont pas pour autant bannies de sa garde robe et elles continuent à apprécier d’en porter. En y réfléchissant, je me suis rendue compte que j’avais agi complètement différemment avec ma première et ma seconde fille. En effet, Pour Faustine j’ai acheté peu de vêtements mixtes alors que pour Ariane j’ai vraiment privilégié le confort. J’ai avant tout cherché à faciliter sa mobilité et son autonomie. Un jour, je me suis rendue compte qu’elle était entravée dans ses mouvements quand elle était en robe au parc et j’ai trouvé la situation absurde. Il faut dire que ces dernières années, j’ai moi même changé mon rapport aux vêtements en y consacrant un budget moindre et en privilégiant l’aspect pratique. J’ai été submergée par une envie de simplicité! Aujourd’hui, j’ai encore tendance à complimenter les filles quand elle sont en robes, j ‘ai d’ailleurs remarqué que le personnel de la garderie faisait pareil..Je pense que j’agis inconsciemment de cette manière parce que ce sont des filles et ça me dérange. Ne serait-il, en fait, pas plus constructif de valoriser chez elles d’autres compétences que leur physique ?Et quel sera l’impact futur de régulièrement mettre l’accent sur leur façon de se vêtir?
  • Le rapport à la consommation et le message écologique : nous avons la chance d’avoir récupéré beaucoup de vêtements d’autres enfants et je trouve ça bien que les filles le sachent. J’achète très peu pour Ariane, du coup elle est ravie quand elle a quelque chose de nouveau, et ça fait plaisir à voir ! Nous avons récupéré dans le grenier des mamies quelques vêtements tricotés main ainsi que quelques robes d’enfance de ma mère réalisées par une couturière. C’est incroyable de voir qu’elles sont encore tout à fait mettables. C’est la question de la durabilité et de la réparation des vêtements qui se pose. Faustine fait parfois de la couture avec ma soeur, c’est une pratique que je souhaite encourager, d’autant plus que ça lui plait !

La petite robe bleue qui ne faisait pas ses 70 ans.

Une petite émotion quand je pense qu’il y a 35 ans la petite fille qui la portait c’était moi!

Explorer la cuisine

Activités sur le thème

Identification des ustensiles de la cuisine pour Ariane

Nous avons sorti les ustensiles de la cuisine et nous les avons associés à l’imagier de Balthazar. Nous avons réalisé les petits puzzles sur le thème des marques Vilac et Headu. Nous avons joué et dansé avec le jeu interactif Dookeo.

Activités sur les fruits et légumes avec Ariane

Au programme : jeu d’imitation (Dinette et marchande) et lecture (petit loup n’aime que les pâtes le livre préféré d’Ariane! )

Discussion sur l’alimentation et les accidents domestiques avec Faustine :

Participation aux activités du quotidien

Les enfants peuvent très jeunes : mettre la table, passer l’éponge, se servir, faire la cuisine.

Ariane fait régulièrement la cuisine et elle met la table. Je vous conseille ce petit livre avec un Balthazar qui montre bien l’exemple !

Ecosser les petit pois : Ariane avait adoré à 18 mois!

Faustine vide la lave vaisselle, épluche les fruits et les légumes (avec un kit spécial enfant) , met la table et débarrasse…quand elle veut bien ! Nous allons travailler à transformer ces gestes en routines, surtout avec l’arrivée de bébé 3.

Activités en famille

Cuisiner ensemble

Nous avons cuisiné de manière ludique en musique en réalisant un gâteau en même temps que bulle et bob dont nous suivons les aventures depuis quelques temps! Le petit kif d’Ariane c’est de battre les œufs en neige 🤗

Nous avons réalisé la recette du gâteau aux pommes de Tatie Rosie, du livre « le loup qui découvrait le pays des contes »

Nous avons fait notre propre pain.C’est si simple en fait. Quel plaisir de malaxer la pâte et quelle bonne odeur dans la maison .Nous avons suivi cette recette: 1/ mélangez 500 gr de farine type 55+ une cuillère à soupe d’huile d’olive+1 sachet de levure boulanger +1 cuillère à café de sel + 1,5 verre d’eau chaude. 2/ malaxez jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Le geste est important : faites comme si vous étiez entrain de plier un mouchoir. La pâte ne doit pas coller à la paroi.Ajouter de la farine si elle colle ou de l’eau si elle est trop sèche.3/ munissez vous d’un moule à cake que vous tapissez de papier cuisson, mettez y le pain 4/faites des croisillons avec un couteau pointu 5/prenez un torchon , mouillez le et mettez le sur le pain 6/laissez poser minimum 1h le temps que la pâte lève 6/ préchauffer le four à 220 pendant 20 minutes 7/ enfournez pendant 30 à 40 minutes. ( mouillez le pain au pinceau avec du lait pour un joli résultat ). Nous sommes satisfaits du résultat, le pain n’a pas durci depuis 2jours. 

Le Jeu de l’odorat et du goût :

Les enfants adore jouer aux devinettes !

Conseils aux parents concernant l’alimentation

Voici ce que j’ai retenu d’intéressant dans les livres que j’ai lu. J’ai mis en application pour Ariane, petite mangeuse, pas mal de ces conseils. Je ne dis pas que les repas se passent désormais sans embuches mais je suis moins tendue sur la question et c’est déjà pas mal :

  • Avoir en tête que certains enfant aiment manger, d’autres non et que l’appétit est variable d’un jour à l’autre
  • Faire naitre une curiosité alimentaire : Laisser l’enfant manger tout seul, toucher aux aliments et les sentir, faire les menus ensemble, parler des aliments, aller au marché, faire les courses ensemble, le faire participer à la préparation des plats
  • Manger dans le calme, selon une routine établie
  • Proposer une présentation ludique des plats (bon là à part la purée volcan moi je suis pas douée )
  • Utiliser de la vaisselle attractive : ici on opte pour des assiettes compartimentées pour éviter les tragédies du genre « mon petit pois est sur ma purée »
  • Ne pas forcer l’enfant à manger : l’alimentation est un domaine sur lequel se reporte des difficultés qui n’ont rien à voir avec elle. La façon de s’alimenter peut devenir un moyen d’attirer l’attention. Eviter de faire des commentaires sur ce que l’enfant mange ou ne mange pas.
  • Si possible installer une petite table
  • Servir des petites portions en plusieurs étapes : mettre en premier les légumes dans l’assiette quand l’enfant à très faim.
  • Bannir l’utilisation des écrans pendant les repas : j’avais pourtant de bons souvenirs du juste prix et de la formule 1 en mangeant chez ma mamie… mais prendre ce temps d’échange dans la journée ça compte!

La maison vue sous tous les angles

Depuis le début de l’année, je propose à Ariane des activités sur le thème de la maison. Il me faut des trames à suivre, sinon j’avoue que ça m’ennuie de jouer à des jeux enfants. Le fait de chercher les supports et de faire preuve de créativité me booste.

Je me suis dit que ce sujet pourrait être interessant du point de vue de l’acquisition du vocabulaire en associant notamment des objets du quotidien à des imagiers . C’est une pratique qui est proposée dans la pédagogie Montessori. Pour favoriser la motricité fine, j’ai pas mal eu recours aux puzzles. Nous en avons également profité pour mettre l’accent sur les jeux d’imitation.

  • Nous avons défini la maison : Nous avons utilisé différents support : livres , puzzle et imagiers sonore. Imagier Balthazar , Puzzle Djeco, Maison Puzzle Montessori Headu , Dookeo imagier sonore, l’imagier de ma journée de Melusine Allirol.
  • Nous avons parlé de la maison du point de vue symbolique: un lieu de vie, d’habitudes rassurantes, de souvenirs, d’hospitalité, de créativité, un abri, un cocon, un nid.

Nous avons particulièrement apprécié 3 livres qui abordent ce sujet :

1/  » Ma maison » d’Astrid Desbordes et Pauline Martin : complètement fan de cette collection

2/ Petit Ours Brun aime bien sa maison

3/ La cabane d’Emilie : ce livre m’appartenait quand j’étais petite et je m’en souviens comme mon histoire préférée .

  • Nous avons découvert les différents habitats :

Support utilisés : l’imagier de Balthazar, Le jeu de Marionnettes des 3 petits cochons,

Réflexion sur le quotidien

Enceinte de mon 3ème enfant, je n’ai pas l’intention de faire de nouvelle préparation à la grossesse. Mais au fur et à mesure de notre exploration des différentes pièces de la maison, j’ai eu envie de réfléchir à des thèmes pour préparer la venue de notre futur petit colocataire et pour réfléchir à nos pratiques du quotidien.

Je me suis particilièrement intéressée aux problématiques suivantes :

  • Cuisine : l’alimentation.
  • Salon : les écrans
  • Chambre : le sommeil, le rangement, l’habillement .
  • Salle de bains : le corps, l’habillement, l’acquisition de la propreté, l’hygiène
  • Grenier : les souvenirs
  • Les taches ménagères : quelle tache ménagère pour quel âge? l’organisation en famille?

Participer aux activités de la maison développe les capacités de raisonnement des enfants . J’ai donc cherché les activités autonomes que les enfants peuvent faire dans chaque pièce.

J’ai également réfléchi à la question de l’aménagement de la maison. Pour favoriser l’autonomie des enfants et le travail de la main l’organisation suivante est conseillée : utilisation d’armoires conçues pour des objets à portée de main, usage de petits fauteuils et ds petites chaises, de tables basse, et d’une vaisselle attractive.

J’ai utilisé comme livres de références des ouvrages de deux psychothérapeutes ( « J’ai tout essayé » d’Isabelle Filliozat et « 100 réponses de psy aux question des parents « d’Anne Bacus) ainsi que des livres proposant des activités issues la la pédagogie Montessori.

Je ferai un petit recap de mes recherches durant les semaines à venir !