Poisson d’avril

Un recap de nos activités de cette année et de l’année dernière, des idées bricolage, cuisine et sorties (bon pour cette année on fera juste le tour du bocal !)

Bon à savoir

A l’époque, jusqu’au milieu du XIV ème siècle, la nouvelle année commençait le 1er avril avec la renaissance de la nature.

Le poisson d’avril est une tradition Française et Belge (rien d’étonnant)!). Son origine n’est pas connue, plusieurs hypothèses possibles : un symbole religieux lié au Carême , le dernier signe astrologique de l’hiver…

Activités manuelles :

  • Poissons des Emotions : téléchargeables sur le site hoptoys , l’occasion pour les plus petits d’apprendre à identifier les émotions.
  • Peinture Djeco
  • Pochoir poissons
  • portes clés poissons commandés sur Cultura

Pleins d’idées sur le blog humeurs créatives :

https://www.facebook.com/humeurscreatives/

Jeu des blagues à cacher

Une activité proposée dans le guide familial Bubble, un super bouquin qui regorge d’idées!

Cuisine

Pas encore testé pour cause de pénurie de smarties en confinement mais une idée sympa

https://chefsimon.com/gourmets/amandine-cooking/recettes/gateau-d-anniversaire-poisson-au-chocolat

Préparation à la visite d’un aquarium et découverte des fonds marins.

Au programme :

  • anatomie du poisson, lieux de vie , espèces, coraux
  • décalcomanies aux éditions Lito
  • deux dessins animés : Nemo et Deep! 
  • figurines de chez Hema,
  • gommettes repositionnables sur frise de la mer aux éditions mila
  • imagier Montessori de Balthazar
  • petit livre de bain éditions Nathan

Pour Faustine :

Pour Ariane :

Visite de l’aquarium Porte Dorée

Faustine avait adoré, elle a dit c’est le “paradis ici”. Il faut reconnaitre qu’elle en a pris plein les yeux. Il y en avait pour tous les goûts : poisson arc en ciel splendide , chat , licorne (son préféré évidemment ), ange chérubin, bagnard, girafe, papillon et chirurgien ! Nous avons découvert les espèces hermaphrodites. J’ai un faible pour le poisson perroquet princesse : lors de la reproduction les mâles matures sont concurrencés par les mâles immatures, il se font alors passer pour des femelles afin d’infiltrer les harems .Nous avons ensuite observé les poissons pierre. Saviez vous que la piqûre du poisson démon est mortelle pour l’homme? Il y a aussi les poissons scatophages : depuis la visite Faustine raconte à qui veut l’entendre que le poisson pavillon tacheté mange ses excréments 🤪. Nous avons cherché les hippocampes cachés. Nous avons appris que le mal hippocampe abrite ses œufs dans une poche située sur son ventre où ils se développe. Ariane a poussé des petits cris de joie à la vue des poissons. Elle s’est particulièrement intéressée à la tortue au nez de cochons et aux alligators ! la visite a duré 1h :timing parfait pour nous !

Nausica à Boulogne sur mer

Génial , je me souvenais de la joie d’avoir caressé les raies enfant, vraiment sympa de le visiter à l’âge adulte avec ses propres enfants.

Lectures :

Pour les petits : pour apprendre compter !

Pour les grands :

Tenues de circonstance :

 

La chambre

La chambre est tout d’abord le lieu du sommeil. Dans cette séquence, j’aborde le sujet en utilisant comme source des articles procurés par des professionnels de l’enfance, (article « Aidez le à bien dormir  » par Isabelle Tepper avec le Pédiatre Hélène Teeper et article issu du site « les prosdelapetiteenfance » : « le développement psychologique de l’enfant les principales étapes) . Le sommeil est d’une importance considérable car il impacte : la consolidation des apprentissages, la diminution des troubles de l’humeur, la socialisation ainsi qu’une meilleure gestion des émotions. Je vous partage quelques repères sur le sommeil par âge et des astuces pour faire face aux enfants « récalcitrants »

La chambre est également un lieu de jeu, d’étude et de rangement , d‘ou l’intérêt de réfléchir au rangement et à l’aménagement de cette pièce. Je vous partage des conseils trouvés dans des livres qui traitent de la pédagogie Montessori.

Activités enfant autours du thème avec Ariane :

Au programme : imagiers, chasse au trésors des jouets, puzzles et lecture

Quelques notions pour les parents

Quelques repères sommeil :

  • Avant 1 mois le bébé ignore le jour et la nuit.
  • Le bébé est rassuré par les bruits familiers car il est habitué aux bruits de fond dans le ventre de sa mère
  • Pendant le sommeil, les neurones s’activent pour intégrer l’expérience de la journée .
  • Quand il dort le nourrisson passe 50% de son temps en sommeil agité, 40% en sommeil calme et 10% en sommeil de transition. En sommeil agité , son activité psychique est intense. Il enregistre tout ce qu’il a appris durant la journée. En sommeil calme, son organisme prend des forces et secrète l’hormone de croissance. Le sommeil est essentiel pour le protéger des pathologies.
  • A 6 mois, il est capable de faire des nuits de 8, 10 ou 12 heures. Ses phases de sommeil agité ne représentent plus que 30%. Il est, par contre, sujet aux infections du tout début de la vie et ses nuits peuvent en être perturbées.
  • A partir de 8 /9 mois, son doudou l’aide a mieux vivre la séparation pendant les moments de sommeil.
  • A 18 mois, il passe de plusieurs siestes dans la journée à une sieste unique. Il se trouve alors en phase de sommeil lent : son corps secrète l’hormone de croissance. La plupart des enfants font des siestes jusqu’à l’âge de 4ans.
  • A deux ans, les cycles naturels se décalent : un endormissement physiologique n’est pas rare à 22/23h. L’enfant peut se mettre à craindre l’endormissement. Il se met à avoir peur du noir et à faire des cauchemars. « Ces troubles sont à mettre en lien avec l’affirmation de soi. La journée l’enfant est très confiant et la nuit il se sent plus vulnérable. « Le souvenir des énervements et des crises qu’il a su générer auprès de ses parents peut l’envahir…inconsciemment, il se culpabilise et fait des cauchemars  »

Comment s’y prendre avec un enfant qui ne veut pas dormir ?

« Pour qu’un enfant supporte d’être séparé de ses parents toute la nuit, il faut qu’il ait reçu une quantité suffisante d’affection et de présence pendant la journée…. » Pas évident vous me direz!!!

Quelques conseils glanés par ci par là …

Alors vous pouvez : lui mettre du lexomil dans son lait avant de dormir, le sirop pour la toux est également assez efficace ou bien un petit coup d’alcool comme à l’ancienne dans le Nord, ça fonctionne bien 🙂 hein !

Plus éducativement positivement parlant , je vous propose de miser sur :

  • l’importance du rituel : ll faut mettre en place les conditions propices pour que l’enfant soit content de ce moment. Tout d’abord, en annonçant à l’avance que l’heure du dodo approche et en prenant le temps de le coucher. A chaque fois que je veux bâcler cette étape, c’est le retour en boomerang (surtout en soirée à l’extérieur.) Donc pas d’autre solution que prendre son mal en patience.
  • Des phrases toutes faites : Comment qu’on leur parle à ces êtres récalcitrants ? ! Option 1″t’as pas ton mot à dire, c’est qui le chef  » : Leur dire que le soir c’est l’heure des parents et qu’on ne s’occupera plus d’eux. Et bim dans les dents!!! Option 2 « ni vue ni connue je t’embrouille » à la phrase, je n’ai pas envie de dormir répondre « tu n’as pas envie de dormir tu as le droit de préférer jouer je peux comprendre « tout en continuant à le coucher. Option 3 « basique «  »je te demande juste de rester calme dans ton lit. » Je rajouterai l’option 4 « je vais faire pipi » et je ne reviens pas  » 🙂 . A chaque appel, vous pouvez lui répéter, la même phrase rassurante (bon chez nous ça ne marche pas et elle finit par vomir d’énervement mais à tester).
  • Lui confier un livre à feuilleter : solution approuvée à la maison.
  • C’est en respectant la sieste que les enfants dormiront mieux le soir : Ne plus faire la sieste ne doit pas être un rite de passage du statut de bébé au statut de grand. Dans l’idéal, il faut éviter de réveiller un enfant qui dort.
  • En cas de Monstres et compagnie, dessiner le cauchemar pour combattre le sentiment d’impuissance de l’enfant, puis l’enfermer sur une feuille. Cet acte lui permet de se dire qu’il est plus puissant que sa peur (ne pas chercher à interpréter le dessin) La psychothérapeute Isabelle Filliozat conseille également de proposer à l’enfant d‘imaginer dans sa tête une boite à soucis qu’il décore mentalement, puis de lui demander d’ouvrir la boite à soucis le lendemain. En effet, les soucis ont besoin d’être écoutés et des solutions trouvées. J’ai acheté l’année dernière une poupée à soucis destinée à servir de réceptacle aux inquiétudes de Faustine 6 ans. Ce n’était pas vraiment dans le cadre de cauchemars mais plutôt de gestion des moments de colères. A ce jour, elle n’a pas vraiment investi cet objet mais je vais lui en reparler pour qu’elle puisse s’en saisir.
  • Laisser une veilleuse à l’enfant qui a peur du noir. Cela ne nuit pas à son autonomie mais la renforce, lui confier une lampe de poche est également une bonne idée. La peur de l’obscurité est vive jusqu’à 4 ans. Il faut savoir que ce n’est que vers 6 ans que l’enfant est capable de différencier le réel et l’imaginaire.

Aménagement de la chambre :

Leurs petits coins à elles!

Je vous montre les photos des aménagements que j’ai fait dans la chambre des filles

  • un meuble avec des livres à hauteur et un petit fauteuil cosy: Ariane aime bien cet endroit, elle va souvent chercher des livres et s’installe confortablement. Nous lisons les mêmes bouquins pendant une période pour qu’elle les assimile. Puis nous renouvelons le stock, je fais des séquences par thème (pot, école, printemps…) . L’inconvénient c’est le bazar. Mais nous en parlerons dans le paragraphe suivant!!
  • à partir de 4 ans, un petit coin pour travailler permet à l’enfant d’avoir un sentiment d’indépendance et donne de l’importance à ses activités. J’ai acheté ce petit bureau à Faustine durant sa troisième année. Elle l’a bien investi et a continué à l’utiliser jusqu’à ses 6 ans! Elle considérait que c’était « son coin ».
  • Ne pas sortir tous les jeux à la fois : je laisse une partie des jeux à disposition et une partie dans les armoire et j’alterne. Il s’agit surtout des jeux d’imitations : poupées, déguisements et des figurines. Les jeux de société et de construction ne sont pas dans les chambres et pas tous accessibles, sinon carnage .

Chambre partagée ou pas ?

J’ai longtemps cru qu’il était important que chacun ait son espace. Mais avec l’arrivée du 3ème enfant, je me suis interrogée sur la nécessité d’avoir une chambre individuelle pour chaque enfant, d’autant plus que durant les vacances Faustine et Ariane dorment dans la même pièce sans aucun problème. Et puis, je retrouve régulièrement Ariane dans le lit de sa soeur, elle s’y rend une fois que nous avons le dos tourné 🙂 La présence de sa soeur la rassure. Quant à Faustine, elle se sent fière de jouer ce rôle « protecteur ».

J’ai trouvé dans le livre d’Anne Bacus, psychothérapeute des éléments, qui éclairent sur le sujet :

  • Chambre commune : intérêt si faible écart d’âge, avoir moins peur la nuit, apprendre à partager, complicité. On craint parfois , que mis dans la chambre d’un ainé, le bébé ne le réveille la nuit mais l’enfant s’habitue très vite à entendre pleurer son petit frère ou sa petite soeur. L’ainé préfère souvent avoir le bébé avec lui, à égalité, plutôt que de la savoir privilégié dans le lit de maman ». Dans une chambre partagée, il est néanmoins important que chaque enfant ait un espace dédié.
  • chambre individuelle : besoin de pudeur en grandissant , enfants de sexe différents, écarts d’âge important car centres d’intérêt different , enfants en rivalité

Qu’est ce que c’est que ce bazar ?!!!

Voici quelques repères sur les capacités d’autonomie des enfants :

  • à 12 mois : je montre à l’enfant que je range
  • a deux ans : je propose des choix
  • à 3 ans : je propose mon aide
  • à 4 ans : je donne une consigne à l fois.
  • 6 ans : remettre sa couette le matin.

Depuis l’année dernière, nous avons établi les règles de la maison et le rangement des chambres en fait partie. Chaque soir, la chambre doit être rangée avant le dodo. Il faut que cette étape fasse partie d’une routine quotidienne. Par contre, nous mettons souvent la main à la pâte avec les enfants. Il est important de montrer l’exemple en rangeant soit même sa propre chambre !!! Bon c’est une discipline de vie : par moment on se relâche et c’est de nouveau un beau foutoire ! Mais la trajectoire est là!!

Direction la Salle de bains

J’ai abordé avec les filles les thèmes suivants : l’habillement, le corps, l’hygiène, les éléments de la salle de bain et les accidents domestiques. Je vous mets en ligne mes supports d’activité.

A travers la thématique de l’habillement, nous verrons comment accompagner l’enfant dans son autonomie, l’aider à mieux se situer dans le temps et favoriser le développement de sa motricité .

Je vous partage aussi quelques astuces pour améliorer votre quotidien :

  • concernant la préparation du matin source de stress intense pour beaucoup d’entre nous !!! (voir même de pétage de plombs réguliers ! )
  • concernant les corvées du quotidien : des idées pour exploiter votre progéniture 🙂

Et pour finir, nous découvrirons que ce sujet est également une occasion de remettre en question nos pratiques éducatives : injonction à la propreté et à la féminité, rapport à la consommation, réflexion écologique et éthique.

Identification des éléments de la salle de bain

-Supports utilisés : Puzzle Vilac, Imagier de Balthazar, Livre petit ours brun, Dookeo imagier sonore

Identification des parties du corps :

Hygiène :

Nous avons parlé du brossage de dents : utiliser un sablier pour que l’action ne soit pas bâclée est une petite astuce sympa.

Ariane adore l’histoire de Trompette qui prend son bain. Elle me répète en boucle « Maman, on lit Trompette qui pue ».

Vous pouvez trouver à télécharger gratuitement des affiches qui détaillent les étapes du lavage de dents et de mains sur hoptoys.fr.

Accidents domestiques:

Habillement :

Supports utilisés : l’imagier de Balthazar, le Kididoc pour les 2/4ans, Dookeo, Puzzles et jeu aimanté. J’ai posé des petites colles à Ariane : pas facile de trouver ses mollets et ses chevilles, de ne pas confondre oreille et orteils et cou et coudes. Par contre, totale maîtrise du dressing pour ma choupette . 

Quelques repères pour les parents :

Les étapes :

  • 2 ans, un enfant est en capacité de retirer des vêtements déboutonnés .
  • 3 ans, il peut s ‘habiller et se savonner seul
  • 3 ans1/2, il sait déboutonner
  • 4 ans 1/2, il sait tout mettre sauf faire ses lacets
  • des 5 ans, il peut prendre sa douche seul

L’habillement est une activité polyvalente pour l’enfant.

Elle lui permet :

  • de comprendre la journée à travers des rituels de préparation
  • d’acquérir du vocabulaire et de mieux situer son corps : pour l’aider vous pouvez décrire l’habillement ainsi que nommer les différents parties du corps concernées.
  • de developper son autonomie : Pour l’accompagner ,vous pouvez installer une routine avec rappel en image, toujours enfiler les vêtements dans le même ordre , choisir des vêtements faciles à enfiler et les disposer dans l’ordre la veille.
  • de developper sa motricité en manipulant vêtements, fermeture et boutons. L’enfant peut également s’entrainer sur des poupées.
  • Plus tard, de créer un lien d’appartenance ou de distinction par rapport à un groupe social. Le choix des vêtements deviendra également un enjeu dans son rapport à l’institution (règlement scolaire…)

Comment en finir avec la corvée de la préparation matinale?

Quelques astuces :

  • avoir en tête que l’enfant de 3/4 ans n’est pas lent par opposition mais plutôt par distraction liée à son immaturité cérébrale
  • il s’habillera plus rapidement dans un lieu où il y a moins d’objets.
  • utiliser des méthodes ludiques : Le jeu JACADI, habillage en musique, habillage chronométré, se préparer ensemble
  • le réveiller plus tôt pour éviter le stress du temps qui passe trop vite, ou plutôt pour mieux vivre le décalage de nos temporalités respectives !
  • adapter son environnement à l’enfant pour qu’il puisse faire un maximum possible de choses tout seul : se laver les dents, aller chercher ses vêtements… Un petit tabouret peut être pratique, utiliser les tiroirs du bas pour leur rendre leur sous vêtements accessible…

Participation aux activités de la maison

Un enfant est en capacité de :

  • D’exceller dans l’art de ranger slips et chaussettes : Les enfants peuvent rapidement aider à trier le linge et à l’étendre.
  • Devenir un pro du Cirage de pompes
  • Mettre son linge sale dans le panier dédié plutôt que le rouler en boule sous son lit l’air de rien !!

L’habit fait-il le moine?

La question de l’habillement peut sembler anodine. Il s’agit pourtant d’une manifestation de nos pratiques éducatives en lien avec nos conceptions de vie. Alors quel message véhiculer à nos enfants? les vêtements, ça compte ou pas?

  • L’habillement est un enjeu de classe sociale : l’adulte se distingue à travers son enfant. Quelle image de nous voulons nous donc véhiculer?
  • L’injonction des vêtements propres : Lachons prise et laissons nos enfants salir leur vêtements! Ils ont besoin de faire des expériences : ils n’ont pas a être entravés par leurs vêtements. Je me souviens d’une fois où j’ai grondé Faustine parce qu’elle avait fait une tache indélébile sur sa nouvelle robe JACADI, ça nous a carrément pourri l’après midi. Franchement est ce que ça en valait la peine ? Au final, je n’étais pas fière de moi.
  • La question de l’injonction à la féminité des filles : L’année dernière, Faustine était obsédée par les robes, le rose, les princesses et les paillettes (et c’est contagieux, à deux ans, Ariane ne veut plus lâcher son pull à paillettes !) Je voulais faire plaisir à ma fille, je consommais donc dans ce sens. Par la suite, cette situation est devenue source de conflit. j’y ai alors mis un terme en lui proposant fermement d’autres produits. Au début, Faustine s’y est opposée mais le sujet n’a rapidement plus fait débat. Actuellement en CP, elle fait pas mal d’activités sportives, ce qui l’amène à s’habiller souvent en sportwear. Les robes ne sont pas pour autant bannies de sa garde robe et elles continuent à apprécier d’en porter. En y réfléchissant, je me suis rendue compte que j’avais agi complètement différemment avec ma première et ma seconde fille. En effet, Pour Faustine j’ai acheté peu de vêtements mixtes alors que pour Ariane j’ai vraiment privilégié le confort. J’ai avant tout cherché à faciliter sa mobilité et son autonomie. Un jour, je me suis rendue compte qu’elle était entravée dans ses mouvements quand elle était en robe au parc et j’ai trouvé la situation absurde. Il faut dire que ces dernières années, j’ai moi même changé mon rapport aux vêtements en y consacrant un budget moindre et en privilégiant l’aspect pratique. J’ai été submergée par une envie de simplicité! Aujourd’hui, j’ai encore tendance à complimenter les filles quand elle sont en robes, j ‘ai d’ailleurs remarqué que le personnel de la garderie faisait pareil..Je pense que j’agis inconsciemment de cette manière parce que ce sont des filles et ça me dérange. Ne serait-il, en fait, pas plus constructif de valoriser chez elles d’autres compétences que leur physique ?Et quel sera l’impact futur de régulièrement mettre l’accent sur leur façon de se vêtir?
  • Le rapport à la consommation et le message écologique : nous avons la chance d’avoir récupéré beaucoup de vêtements d’autres enfants et je trouve ça bien que les filles le sachent. J’achète très peu pour Ariane, du coup elle est ravie quand elle a quelque chose de nouveau, et ça fait plaisir à voir ! Nous avons récupéré dans le grenier des mamies quelques vêtements tricotés main ainsi que quelques robes d’enfance de ma mère réalisées par une couturière. C’est incroyable de voir qu’elles sont encore tout à fait mettables. C’est la question de la durabilité et de la réparation des vêtements qui se pose. Faustine fait parfois de la couture avec ma soeur, c’est une pratique que je souhaite encourager, d’autant plus que ça lui plait !

La petite robe bleue qui ne faisait pas ses 70 ans.

Une petite émotion quand je pense qu’il y a 35 ans la petite fille qui la portait c’était moi!

Explorer la cuisine

Activités sur le thème

Identification des ustensiles de la cuisine pour Ariane

Nous avons sorti les ustensiles de la cuisine et nous les avons associés à l’imagier de Balthazar. Nous avons réalisé les petits puzzles sur le thème des marques Vilac et Headu. Nous avons joué et dansé avec le jeu interactif Dookeo.

Activités sur les fruits et légumes avec Ariane

Au programme : jeu d’imitation (Dinette et marchande) et lecture (petit loup n’aime que les pâtes le livre préféré d’Ariane! )

Discussion sur l’alimentation et les accidents domestiques avec Faustine :

Participation aux activités du quotidien

Les enfants peuvent très jeunes : mettre la table, passer l’éponge, se servir, faire la cuisine.

Ariane fait régulièrement la cuisine et elle met la table. Je vous conseille ce petit livre avec un Balthazar qui montre bien l’exemple !

Ecosser les petit pois : Ariane avait adoré à 18 mois!

Faustine vide la lave vaisselle, épluche les fruits et les légumes (avec un kit spécial enfant) , met la table et débarrasse…quand elle veut bien ! Nous allons travailler à transformer ces gestes en routines, surtout avec l’arrivée de bébé 3.

Activités en famille

Cuisiner ensemble

Nous avons cuisiné de manière ludique en musique en réalisant un gâteau en même temps que bulle et bob dont nous suivons les aventures depuis quelques temps! Le petit kif d’Ariane c’est de battre les œufs en neige 🤗

Nous avons réalisé la recette du gâteau aux pommes de Tatie Rosie, du livre « le loup qui découvrait le pays des contes »

Nous avons fait notre propre pain.C’est si simple en fait. Quel plaisir de malaxer la pâte et quelle bonne odeur dans la maison .Nous avons suivi cette recette: 1/ mélangez 500 gr de farine type 55+ une cuillère à soupe d’huile d’olive+1 sachet de levure boulanger +1 cuillère à café de sel + 1,5 verre d’eau chaude. 2/ malaxez jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Le geste est important : faites comme si vous étiez entrain de plier un mouchoir. La pâte ne doit pas coller à la paroi.Ajouter de la farine si elle colle ou de l’eau si elle est trop sèche.3/ munissez vous d’un moule à cake que vous tapissez de papier cuisson, mettez y le pain 4/faites des croisillons avec un couteau pointu 5/prenez un torchon , mouillez le et mettez le sur le pain 6/laissez poser minimum 1h le temps que la pâte lève 6/ préchauffer le four à 220 pendant 20 minutes 7/ enfournez pendant 30 à 40 minutes. ( mouillez le pain au pinceau avec du lait pour un joli résultat ). Nous sommes satisfaits du résultat, le pain n’a pas durci depuis 2jours. 

Le Jeu de l’odorat et du goût :

Les enfants adore jouer aux devinettes !

Conseils aux parents concernant l’alimentation

Voici ce que j’ai retenu d’intéressant dans les livres que j’ai lu. J’ai mis en application pour Ariane, petite mangeuse, pas mal de ces conseils. Je ne dis pas que les repas se passent désormais sans embuches mais je suis moins tendue sur la question et c’est déjà pas mal :

  • Avoir en tête que certains enfant aiment manger, d’autres non et que l’appétit est variable d’un jour à l’autre
  • Faire naitre une curiosité alimentaire : Laisser l’enfant manger tout seul, toucher aux aliments et les sentir, faire les menus ensemble, parler des aliments, aller au marché, faire les courses ensemble, le faire participer à la préparation des plats
  • Manger dans le calme, selon une routine établie
  • Proposer une présentation ludique des plats (bon là à part la purée volcan moi je suis pas douée )
  • Utiliser de la vaisselle attractive : ici on opte pour des assiettes compartimentées pour éviter les tragédies du genre « mon petit pois est sur ma purée »
  • Ne pas forcer l’enfant à manger : l’alimentation est un domaine sur lequel se reporte des difficultés qui n’ont rien à voir avec elle. La façon de s’alimenter peut devenir un moyen d’attirer l’attention. Eviter de faire des commentaires sur ce que l’enfant mange ou ne mange pas.
  • Si possible installer une petite table
  • Servir des petites portions en plusieurs étapes : mettre en premier les légumes dans l’assiette quand l’enfant à très faim.
  • Bannir l’utilisation des écrans pendant les repas : j’avais pourtant de bons souvenirs du juste prix et de la formule 1 en mangeant chez ma mamie… mais prendre ce temps d’échange dans la journée ça compte!

La maison vue sous tous les angles

Depuis le début de l’année, je propose à Ariane des activités sur le thème de la maison. Il me faut des trames à suivre, sinon j’avoue que ça m’ennuie de jouer à des jeux enfants. Le fait de chercher les supports et de faire preuve de créativité me booste.

Je me suis dit que ce sujet pourrait être interessant du point de vue de l’acquisition du vocabulaire en associant notamment des objets du quotidien à des imagiers . C’est une pratique qui est proposée dans la pédagogie Montessori. Pour favoriser la motricité fine, j’ai pas mal eu recours aux puzzles. Nous en avons également profité pour mettre l’accent sur les jeux d’imitation.

  • Nous avons défini la maison : Nous avons utilisé différents support : livres , puzzle et imagiers sonore. Imagier Balthazar , Puzzle Djeco, Maison Puzzle Montessori Headu , Dookeo imagier sonore, l’imagier de ma journée de Melusine Allirol.
  • Nous avons parlé de la maison du point de vue symbolique: un lieu de vie, d’habitudes rassurantes, de souvenirs, d’hospitalité, de créativité, un abri, un cocon, un nid.

Nous avons particulièrement apprécié 3 livres qui abordent ce sujet :

1/  » Ma maison » d’Astrid Desbordes et Pauline Martin : complètement fan de cette collection

2/ Petit Ours Brun aime bien sa maison

3/ La cabane d’Emilie : ce livre m’appartenait quand j’étais petite et je m’en souviens comme mon histoire préférée .

  • Nous avons découvert les différents habitats :

Support utilisés : l’imagier de Balthazar, Le jeu de Marionnettes des 3 petits cochons,

Réflexion sur le quotidien

Enceinte de mon 3ème enfant, je n’ai pas l’intention de faire de nouvelle préparation à la grossesse. Mais au fur et à mesure de notre exploration des différentes pièces de la maison, j’ai eu envie de réfléchir à des thèmes pour préparer la venue de notre futur petit colocataire et pour réfléchir à nos pratiques du quotidien.

Je me suis particilièrement intéressée aux problématiques suivantes :

  • Cuisine : l’alimentation.
  • Salon : les écrans
  • Chambre : le sommeil, le rangement, l’habillement .
  • Salle de bains : le corps, l’habillement, l’acquisition de la propreté, l’hygiène
  • Grenier : les souvenirs
  • Les taches ménagères : quelle tache ménagère pour quel âge? l’organisation en famille?

Participer aux activités de la maison développe les capacités de raisonnement des enfants . J’ai donc cherché les activités autonomes que les enfants peuvent faire dans chaque pièce.

J’ai également réfléchi à la question de l’aménagement de la maison. Pour favoriser l’autonomie des enfants et le travail de la main l’organisation suivante est conseillée : utilisation d’armoires conçues pour des objets à portée de main, usage de petits fauteuils et ds petites chaises, de tables basse, et d’une vaisselle attractive.

J’ai utilisé comme livres de références des ouvrages de deux psychothérapeutes ( « J’ai tout essayé » d’Isabelle Filliozat et « 100 réponses de psy aux question des parents « d’Anne Bacus) ainsi que des livres proposant des activités issues la la pédagogie Montessori.

Je ferai un petit recap de mes recherches durant les semaines à venir !

Plaisirs d’hiver

Il est vrai que cet hiver est un peu perturbant car ni vague de froid, ni flocons! Nous avons quand même brièvement vu la neige en Auvergne en décembre. C’est peut-être une bonne raison d’expliquer aux enfants les caractéristiques de cette saison !

Les lectures de Faustine :

«L’ours et le soleil » de Domitille, Amaury de Crayencour et Anna Laitinen. Les illustrations sont très jolies. Peter et Sigrid partent à la recherche du soleil, il paraît que l’Ours l’a volé!

« Trotte Marmotte » de Claude Clémente et Catherine Nouvelle. Ah la vie de marmotte : le rêve ! « Chaque famille à son terrier… chaque hiver, les marmottes s’y blottissent pour dormir …Pendant leur long sommeil d’hiver, les marmottes ne se réveillent que quatre ou cinq fois pour faire pipi ». Trotte marmotte c’est l’histoire de Charlotte la marmotte qui refuse de s’endormir, chacun y va de son remède et c’est finalement Monsieur cricket qui trouve la solution en échange d’un abri pour l’hiver. Une histoire de solidarité et de complémentarité !

« Blanche saison »: une jolie poésie pour l’hiver apprise par Faustine à l’école.

Les Lectures d’Ariane

« Regarde dans la Neige «  aux éditions Nathan : toujours au top cette collection, adaptée de 6 mois à 3 ans. Pour les plus petits l’aspect tactile est sympa et idéal pour développer le sens du toucher. Pour les plus grands, le livre permet d’apprendre à compter jusqu’à 5 de manière ludique.

«  Gros ours, il fait froid » : C’est l’histoire de gros ours qui met sous son chapeau tous les petits animaux qui ont froid!! Le mode pop up plait aux petits (2 ans), leur permettant de s’investir dans l’histoire. Un jolie histoire de solidarité qui se termine par un bon bol de chocolat chaud !

Des imagiers sur les animaux de la banquise.

Les jeux d’Ariane

  • Little cooperation : un petit jeu coopératif adapté dès l’âge de deux ans. Très sympa !
  • Imagiersludique sonore : Dookeo
  • Jeu magnétique
  • Cubes rétros , retrouvés dans le grenier de la maison de ma mère.

Les Petits bonheurs d’hiver :

Sortir en famille

  • Aller à la patinoire
  • La cueillette aux joncquilles

https://www.brundevie.com/jonquilles-en-foret-de-chantilly.html

Je garde un beau souvenir de la cueillette aux jonquilles que nous faisions chaque année avec l’école quand j’étais en primaire. J’ai cherché un endroit pas trop loin de chez moi dans l’idée de perpétuer cette tradition. J’ai découvert : la balade de la mer de Jonquilles en forêt de Chantilly. Je vous mets le lien du blog qui décrit comment s’y rendre.

S’autoriser une bonne pâtisserie

Regarder des dessins animés emmitouflés sous la couette

Profiter des petits plats de saisons

Pot au feu et poule au pot : de grands classiques que j’adore. Avec le bouillon, on fait de la soupe aux pâtes et les filles sont ravies .

Admirer la nature

Nos crocus et jacinthes plantés en Automne sont entrain de sortir!! Et les petites primevères montrent aussi le bout de leur nez! voila qui donne le sourire!

Lire un bon bouquin et se raconter des souvenirs au coin du feu !!

On se prépare pour le carnaval !!!

Je vous partage mes petites trouvailles lectures et chansons :

Le carnaval des insectes

j’ai trouvé ce joli livre « le carnaval des insectes » il présente les différents carnavals (Rio, Venise…)Les enfants devinent de quelle fête il d’agit à travers les scènettes d’insectes! Mention spéciale pour le carnaval de Binche en Belgique, un souvenir d’enfance pour moi (j’ai grandi à la frontière Belge). Je me rappelle bien de ces gilles impressionnants,affublés de chapeaux à plumes, ils lançaient des oranges.J’y emmènerai mes filles un jour!

Ptit loup se déguise :

Lecture syllabique Carnaval : parfait pour le CP

Bulle et Bob se déguisent

Cette collection plait aussi bien à Ariane (2 ans ) qu’à Faustine (6 ans) : belles illustrations et chouettes chansons ! un hommage à nos souvenirs d’enfance !!! Le déguisement le jeu d’imitation et de créativité par excellence !!

Bon carnaval à vous !!!

Gourmandises d’hiver

Mes recettes cultes!!!

Cookie GEANT

Faire fondre 100grammes de beurre demi-sel.Ajouter 150 grammes de sucre, mélangez. Ajoutez un œuf, mélangez. Ajoutez 150 grammes de farine, 1cuillère à café de levure, mélangez. Ajoutez les pépites de chocolat (80 grammes ) et les amandes concassées(60 grammes). Répartissez la pâte et ajoutez sur le dessus 20 grammes de pepites et 20 grammes d’amandes. Enfournez et 20 à 25 minutes de patience !

Gaufres en forme de coeur

Une bonne recette de gaufres mais alors pas du tout Weight watchers.
250 grammes de farine, idem de beurre, idem de sucre, 1 cuillère de levure, 3 œufs. Faire fondre le beurre (texture ramollie ms pas liquide), mélanger la farine avec le sucre et la levure, ajouter le beurre et les œufs, mettre au frais pendant 1h, déposer une bonne cuillère à café au centre fr chaque emplacement de gaufre. Le tour est joué ! Adultes et enfants en redemandent! Elles peuvent se conserver pendant plusieurs jours dans une boîte en métal. Sympa pour Noel ! chaque année, je fayote en en offrant aux maitresses de Faustine! Et cool aussi pour la Saint-Valentin.

Gateau au chocolat inratable

Voici une de nos gourmandises au chocolat préférée : 1/ melanger 4 jaunes d’œuf avec 140 grammes de sucre 2/versez le chocolat fondu et 125 gr de beurre (1 plaque je prends le Neslé dessert, je mets du beurre 1/2 sel) 3/ ajouter 40 gr de farine 4/ajouter les blancs en neige 5/ mettre ds un plat beurré : 17 minutes au four à 180 pour cœur coulant, un peu plus longtps si vous préférez moelleux

Bon appétit !!!! (Cette fois j’espère n’avoir oublié aucun ingrédient !!!! )

Acquisition de la propreté : quelques pistes.

J’ai fait quelques recherches récentes sur le sujet pour mener à bien cette étape. La documentation obtenue provient de professionnels du secteur de la petite enfance. Evidemment, je me suis rendue compte que je faisais des erreurs. L’autoflagellation étant vaine , allons de l’avant.

1/ Quelques repères :

Entre 18 et 24 mois, l’enfant a besoin de s’affirmer, notamment en exerçant la maitrise de son corps. Il décide ce qui y entre, ce qui en sort et à quel moment. Il apprend à disposer de sa bouche et de son anus.

Comme le reste des mammifère, l’homme est naturellement continent.

2/ Inspecteur Laurette : à la recherche d’indices! Ma fille me renvoie t’elle des signes de maturité?

Sur le plan physique , elle sait baisser et remonter ses vêtements , monter et descendre les escaliers en alternant les pieds d’une marche à l’autre (exercice qui révèle la maturité des fibres nerveuses). Elle court et grimpe. Je la sens à l’aise avec son corps. Elle ne semble pas gênée par ses couches sales mais les enfants n’ont pas la même notion de confort que nous donc rien d’anormal !

Sur le plan cognitif et langagier, elle connait son corps et les mots pour en nommer toutes les parties. Elle parle mais n’exprime pas toujours ses besoins distinctement et elle ne s’intéresse pas vraiment au sujet. Elle reconnait les lieux pour assouvir ses besoins et sait enlever sa couche. Elle a compris que le papier servait à s’essuyer les fesses.

Sur le plan relationnel , elle n’est pas en opposition ni en recherche. A plusieurs reprises, elle était contente de me faire plaisir avec un pipi dans le pot. Elle cherche parfois à imiter sa soeur quand elle va aux toilettes.

Conclusion : Elle commence à cheminer sur le sujet . L’idée n’est pas d’envisager un apprentissage de la propreté mais de chercher à créer des conditions propices pour qu’elle l’acquière d’elle même.

3/ Comment pratiquer ?

  • Mettre un pot à disposition de l’enfant ou un adaptateur à ses toilettes, en respectant son intimité : le pot ne doit pas être mis au yeux de tous (bouhhh moi qui le trimballais partout). Expliquer à quoi servent des toilettes et où s’en va le caca (dans un monde imaginaire où tout est rose et rempli de bisounours et de petits elfes et de lutins joyeux ? ) 🙂 . L’enfant met du temps à comprendre que ce qui sort de son corps peut être perdu sans dommage, que ce n’est pas un morceau de lui qui s’en va.
  • Présenter à l’enfant le pot lorsqu’il manifeste le besoin d’uriner ou d’aller à la selle et l’asseoir dessus (avec son accord) même s’il a déjà fait tout ou partie. Eviter les séances interminables.
  • Habiller l’enfant avec des vêtements faciles à retirer.
  • Intéresser l’enfant au sujet en utilisant des livres comme support (scenariser les étapes avec des éléments visuels peut aider ) . Pour expliquer à Ariane à quoi sert le pot, j’ai trouvé les livres suivants ; « le pot ça sert à quoi ? »éditions fleurus, « P’tit loup va sur le pot » éditions Auzou, « le pire livre pour apprendre le pot « d’Antonin Louchard aux éditions seuil jeunesse. Il est interessant d’expliquer à l’enfant qu’il va gagner en liberté .Vous pouvez rapidement lui proposer de s’essuyer seul les fesses, de jeter le papier etde tirer la chasse. Et pourquoi pas choisir ses sous vêtements et son pot avec lui? Le livre « Non, pas le pot » de Stephanie Blake, de l’école des loisirs illustre bien ce gain d’autonomie. Gaspard envie les jeux de son frère et décide de retirer sa couche pour pouvoir jouer plus tranquille. Je vous conseille également le livre « Max et lapin les grands coureurs vont sur le pot  » d’Astrid Desbordes aux éditions Nathan . Max décide d’enlever sa couche pour être plus léger pour courir plus vite.
  • Vous pouvez tenir un journal de bord en y répertoriant la fréquence et les horaires auxquels votre enfant va au pot et mettre en place des repères journaliers : heures fixes , l’accompagner au wc même s’il a commencé

4/ Quelques conseils à destination des parents

  1. Attention à ne pas sur-féliciter votre progéniture pour ne pas créer trop de pression autour du sujet. Avoir en tête qu’il ne s’agit pas d’un exploit mais d’un acte en rapport avec son développement . Eviter les annonces à la famille en grande pompe et les promenades triomphales dans le logement avec le pot (ça aussi je l’ai fait)!!!.
  2. Ne pas démarrer la propreté quand survient un événement familial majeur : naissance, déménagement… Il vaut mieux choisir une période de calme émotionnel.
  3. Accepter même sans comprendre les périodes de régression (pfff)
  4. Ne pas assimiler le pot à un jeu ou ne pas l’utiliser avec d’autres jeux censés détourner son attention (erreur également commise!)
  5. Faire une pause si vous ressentez de la frustration face à l’échec, une perte de patience, ou si l’enfant voit des échecs sur plusieurs jours. Si vous le pouvez n’hésitez pas à déléguer (en voila une bonne idée qu’elle est bonne!!Quelqu’un veut s’en charger? !).
  6. Ne pas oublier que l’enfant « qui ne préoccupe pas de devenir propre est occupé ailleurs, à parfaire son habilité corporelle ou à exercer son intelligence » (Anne Bacus docteur en psychologie)
  7. Renseignez vous auprès du directeur de l’école qui accueillera votre enfant pour voir ensemble ce qui est prévu lorsqu’un enfant scolarisé n’est pas encore continent. La continence de l’enfant n’est pas imposée par la loi, l’école n’a donc pas le droit de refuser un enfant qui n’a pas la maturité physiologique nécessaire pour contrôler ses sphincters! (et toc!)
  8. En cas de blocage, n’hésitez pas à demander un rendez-vous avec le psychologue de la PMI !

Dossier « cui-cui les petits oiseaux « 

1/ 2020 : objectif bonheur ?

Un titre un tantinet provocateur car volontairement niais 🙂

Chaque début d’année est l’occasion de s’interroger sur nos fameuses résolutions. On fait le bilan, on se donne des objectifs et des perspectives à plus ou moins long terme. Alors s’agit-il d’un moment déprimant ou enthousiasmant ?

1/ Faut-il maintenir ce rituel?

Il me semble toujours interessant de se poser et de s’accorder (s’imposer?) un temps d’introspection. Je pense également que le positif amène le positif et qu’il faut forcer le bonheur. Durant l’année 2019, j’ai tenté de mettre des actions en place. Je vous partagerai ces idées dans les articles à venir. Ce sont des petits pas. La démarche semble, en effet, simpliste mais elle demande un effort de persévérance (que je n’ai d’ailleurs pas réussir à tenir !).

Au programme :

  • Présentation du livre 3 kifs par jours : comment qu’on s’y prend pour être content?!

L’objectif de cet ouvrage est de mieux comprendre la notion de bonheur. Il s’agit de trouver des outils et des supports à mettre en place pour répondre à une démarche personnelle.

  • Partage de vidéos courtes de Christophe André qui font échos aux thèmes abordés et surtout qui me parlent.
  • Présentation des axes choisis dans le cadre d’une « discipline et d’une education positive »

2/ La réponse de Christophe André :




Alors convaincus ?